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Hellfest, Troisième Jour: Sous le sable de la Terrorizer Tent


Geoffroy, le 22/07/2010

Crust Punk risible et ultra violence sous amphétamines: Doom, The Dillinger Escape Plan.

Doom




Les évènements qui se déroulent ensuite sous la Terrorizer Tent semblent quelques peu décalés face à l‘atmosphère qui s‘y est installée, mais étant donné la chance inouïe d’être au centre même de la rambarde, on prend sur soi et s’apprête à encaisser le crust punk de Doom, groupe fondateur du genre au début des nineties. La torpeur sableuse de Palm Desert fait place à la saturation pluvieuse des Anglais de Birmingham qui entament leur concert sur une corde cassée et les insultes amicales du public. Underground. Pas de prises de tête, de toute façon, tout le monde s’en fout et s’est cassé voir Motörhead, ce qui entrainera d’ailleurs le seul trait d’humour de Denis Boardman, ancien guitariste passé lead singer: « Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour mais merci de ne PAS être allé voir Motörhead… C’est là que nous serions à votre place ». Qu’ils soient chanteur, guitariste, bassiste ou même batteur, ça ne change finalement pas grand-chose. L’important c’est de jouer vite et gras et de beugler des textes incompréhensibles dans des morceaux dépassant rarement la minute trente. Marrant.


The Dillinger Escape Plan


Par contre, ce qui suit est carrément moins drôle. La foule se compresse à nouveau au coucher du soleil, les fly cases sont postés debout sur le bord de la scène. Ça va faire mal… A peine le Dillinger Escape Plan entre sur scène, que je me prends un bulldozer de plein fouet, imprimant les motifs de la rambarde dans ma chair. Un Danois je crois. De sacrées bonnes machines qu’ils font ces Nordiques, surtout qu’elles connaissent les paroles du groupe par cœur… En tout cas sur les planches, ça dégomme ! N’ayant jamais écouté d’albums des Dillinger, je me retrouve soufflé par la puissance phénoménale du quintette, débordant d’une énergie incontrôlable et d’une technique florissante touchant à la fois aux sphères les plus intenses de la violence puis la seconde suivante à un break jazz glauque et écrasant… Le tout avec une précision et une musicalité impressionnante sublimée par les compositions barrées de Ben Weinman et de ses guitares convulsives. Le temps que je me rende compte de tout ça, étant toujours en lutte avec la bête danoise pour conserver mon bout de rambarde, deux morceaux se sont déjà écoulés, et quand je vois le bordel qui se déroule devant mes yeux, je comprends que le public doive répondre en contrepartie. Un batteur incroyable caressant ses peaux avec une vitesse hallucinante et une technique à couper le souffle, des cordistes hystériques au son glacial et chaotique et Greg Puciato, un monstre, une créature fascinante au charisme n’ayant d’égal que ses capacités vocales, ne pouvant à peine tenir en place, grimpant sur les enceintes, s’agrippant à la structure, entrant en collision avec ses musiciens, sautant d’un fly case à l’autre, hurlant sauvagement et chantonnant une mesure plus tard… « Christine Boutin… Christine Boutin, hahahahaha… What a bitch ! »… Tu m’étonnes que Patton ait été bluffé… Le concert terminé, je tends le médiator qui m’a été offert à la nana en extase à mes côtés et regrette de ne pas avoir pu apprécier pleinement le concert… Saloperie de blond musclé…



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