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Compte-rendu de concert

The Stranglers


Date : 16/03/2023
Salle : Fil (Saint Etienne)
Première partie :

The Stranglers proposent un concert dense et énergique qui rend honneur à leur répertoire lors d'une tournée française triomphale 

François, le 18/03/2023
( mots)

Moins d’un an et demi après leur venue à Lyon, les Stranglers sont de retour dans la sublime région Auvergne-Rhône-Alpes pour jouer le derby à Saint-Etienne. Leur popularité dans l’Hexagone s’est à nouveau confirmée lors de cette tournée avec plusieurs concerts complets ou, comme ce fut le cas au Fil, avec un public venu en nombre.

 

Comme pour rendre la pareille à la France dont le soutien fut toujours infaillible, la première partie fut offerte au trio marseillais Brother Junior, un groupe d’indie-rock à relents revival (les sonorités americana et l’inspiration US peut évoquer Creedence) loin d’être mauvais. Nous aurons droit à un set assez bref mais réussi, qui s’est conclu sur "I Deserve Love" propice à faire participer le public qui s’échauffe avant l’entrée en scène des étrangleurs.  

 

Et il y avait de quoi en profiter pour se mettre en condition. Si, après quatre ou cinq expériences, on commence à connaître la forme d’un concert des Stranglers, c’est-à-dire un show énergique et dense durant lequel les morceaux s’enchainent sans trêve, le concert du soir était inhabituellement long. Un peu plus de deux heures avec deux rappels, soit vingt-cinq titres en comptant l’introduction "Waltzinblack" qui ouvre leur show depuis des décennies.

 

Après la valse noire, le concert commence sur les chapeaux de roue sur l’incroyable "Toiler on the Sea" et son introduction aussi alambiquée que dynamique, puis, rapidement, les tubes s’alignent, notamment ceux issus du triptyque de la fin des 1970’s. La pause pop-new-wave fut plus brève qu’à l’habitude, ce soir composée des incontournables "Always the Sun", "La Folie", et "Golden Brown", seulement interrompus par un "Peaches" toujours aussi jouissif. Nous fûmes très heureux d’entendre que les pépites du dernier album n’aient pas été écartées de la setlist, leur effet nightclub assez puissant et efficace ("The Last on the Moon" et "White Stallion") prouvant la capacité de la formation à innover et faire évoluer leur musique - même à ce stade de leur carrière. On ne bouda pas non plus notre plaisir à l’arrivée de pièces un moins régulièrement jouées, comme "Sweden" ou encore "Tank".

 

Le premier rappel voit revenir le seul duo Burnel/Warne à la guitare pour des titres intimistes, l’un sur la vieillesse ("The Lines"), l’autre sur la perte brutale de Dave Greenflield, le claviériste mort au début du COVID à cause de cette maladie. Le groupe a toujours allié la générosité scénique avec une certaine réserve, mais cette fois-ci, les musiciens se sont montrés plus prompts à échanger avec le public. Ils avaient la blague facile, en français bien sûr, les origines de Burnel aidant bien que son accent trahisse son pays d’attache. Le second rappel fut plus explosif et conclut le concert sur le très attendu "No More Heroes".

 

Comme toujours avec les Stranglers, on sort de là ébahi par la qualité du répertoire du groupe et par l’énergie de ses membres, notamment sur un spectacle aussi dense (presque sans pause entre les titres) et aussi long.

 

Setlist :

Waltzinblack (The Gospel According to the Meninblack, 1981)

Toiler on the Sea (Black and White, 1978)

Duchess (The Raven, 1979)

Sometimes (Rattus Norvegicus, 1977)

Relentless (Suite XVI, 2006)

Nice 'n' Sleazy (Black and White, 1978)

This Song (Dark Matters, 2021)

Never to Look Back (10, 1990)

Always the Sun (Dreamtime, 1986)

La Folie (La Folie, 1981)

Peaches (Rattus Norvegicus, 1977)

Golden Brown (La Folie, 1981)

The Last Men on the Moon (Dark Matters, 2021)

(Get a) Grip (on Yourself) (Rattus Norvegicus, 1977)

Sweden (All Quiet on the Eastern Front) (Black and White, 1978)

White Stallion (Dark Matters, 2021)

Walk On By (single – 1978)

Hanging Around (Rattus Norvegicus – 1977)

Straighten Out (single – 1977)

Something Better Change (No More Heroes, 1977)

Tank (Black and White, 1978)

Rappel 1 :

The Lines (Dark Matters, 2021)

And If You Should See Dave… (Dark Matters, 2021)

Rappel 2 :

Go Buddy Go (single, 1977)

No More Heroes (No More Heroes, 1977)

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