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Compte-rendu de concert

Damien Rice


Date : 19/03/2007
Salle : Le Grand Rex (Paris)
Première partie : The Magic Numbers
Alice, le 24/03/2007
( mots)
Il y a des concerts que l'on attend de pied ferme, celui de Damien Rice est un de ceux-là. Après avoir versé des torrents de larmes sur O et 9, notre partie inconsciente un peu maso nous pousse à acheter des places pour le Grand Rex le 19 mars dernier. Ma question est simple : comment sortir indemne d'un concert de Damien Rice ? Show archi-complet, salle pleine, deux premières parties débutent cette longue soirée : le premier est Alexander Queen, seul à la gratte il joue trois morceaux plutot plaisants, mais on sent bien que le public n'est pas là pour ça ; c'est alors que les Magic Numbers arrivent sur scène : ces quatres hippies chevelus bien en forme jouent plusieurs morceaux de leurs albums ; plutot agréable, l'ensemble est assez linéaire mais reste cependant une très bonne mise en jambe. La salle entière trépigne d'impatience jusqu'à ce que le petit minois de Damien Rice apparaisse sur scène... et alors là... on se sent comme emporté par une douce petite mort : le concert débute par "The professor", à la lueur des bougies, puis par une version explosive de "Volcano" absolument fantastique. On assiste alors à de véritables coups de maîtres : "Rootless tree" version piano très lente, "Canonball" tout seul sans micro. On ne résiste pas non plus à "Coconut skin" ni à "Woman like a man". Damien Rice échange quelques mots avec le public, dans un français on ne peut plus charmant, évoque même sa puberté où "les garçons rencontrent généralement un nouvel ami dans leurs corps", avoue lui-même avoir passé beaucoup de temps avec ce "nouvel ami", joli clin d'oeil pour enchaîner sur "Me, My yoke and I". La violoniste Vyvienne Long est même invitée à interpréter seule sur scène une de ces chansons, "Random man on the motorway", absolument charmante. Et c'est là qu'on sort nos kleenex quand retentissent les premières notes de "Blower's daughter" et la chanson "9 crimes" : Damien Rice comble l'absence de Lisa Hannigan avec brio, la version en est d'autant plus sublime. Deux rappels arrivent : Damien Rice pastiche Brel avec "Fool", invite ces musiciens et les Magic Numbers à boire une petite bouteille de "french red wine" et enchaîne (de circonstance) "Cheers darling". Le public reprend à peine son souffle quand le chanteur termine son concert avec "The animals are gone" et "Sleep don't weep". Une belle petite mort... Un concert empreint de magie, comme on les aime, plein de sensualité, une présence scénique et un charisme incroyable. On regrette vraiment l'absence de Lisa Hannigan pour cette date (elle était pourtant présente dans les précédents concerts français), mais Damien Rice a incontestablement su compenser cette place vide, et après tout, on est prêt à tout lui pardonner tant le concert a dépassé toutes nos attentes. On sort de là, certes avec cette irrépréssible envie de se jeter par la fenêtre, mais après tout, le monde contient plus de larmes qu'on ne le pense... Prochain concert à Paris le 4 juillet prochain, le rendez-vous est déjà pris.
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