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Compte-rendu de concert

Jude


Date : 25/04/2007
Salle : Trabendo (Paris)
Première partie :
Elo, le 27/04/2007
( mots)
Après une heure et demie de dense circulation parisienne (et ce jusque dans le parking), j’arrive enfin à me garer pour espérer voir Jude sur la scène du Trabendo. Apparemment habituels, ces bouchons n’avaient d’autre explication que celle de la présence de nos amis les beaufs, s’empressant d’entrer dans un Zénith plein à craquer pour voir et entendre Michel Sardou (ouille ouille ouille…). Passons. Du coup, j’ai raté les trois quarts de la prestation de Kate Nash, l’artiste qui ouvrait pour Jude ce soir là. Il m’est donc difficile de vous donner un qualificatif autre que le banal : « Ca avait l’air sympa ». En revanche, je n’ai pas perdu une miette de la prestation de Jude Christodal. Chemise à manche longue bleue et cravate jaune, l’américain s’accompagne seul et magnifiquement à la guitare comme au piano. Cette simplicité sublime sa voix pure, dans les graves comme dans les aigus (même si je conserve une préférence pour les aigus). Dans la carrière de Jude, je m’étais arrêtée à l’album No One Is Really Beautiful sorti en 1998. C’est donc peu de dire que j’avais accumulé un certain retard. Lui, des chansons, il en a joué pour tous les goûts. Anciennes et nouvelles se sont coordonnées dans un vrai mouchoir de poche. Et la voix n’a pas bougé depuis 10 ans. En plus de ça, Jude est drôle. Après une petite joke assez pertinente à propos de Nicolas S**k**y, insérée au cœur d’une de ses chansons, il nous raconte des anecdotes sur les désagréments que lui cause sa soif lors des concerts. Il nous a même confié qu’il s’était mis à boire à nouveau de la bière le soir même. Et puis, Jude est sympa. Il offre des t-shirts en fonction de la provenance plus ou moins lointaine de certains spectateurs, et en véritable « Jude-Box », il fait les chansons à la demande. Une reprise du tube Crazy de Gnarls Barkley en guise de dernier rappel a fait son petit effet dans l’assistance. En acoustique et chanté par Jude, j’avoue que c’est bien mieux que l’original. Moralité, quand on a du talent, une guitare et une voix suffisent à émouvoir. Jude a su nous le prouver. CQFD.
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