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Compte-rendu de concert

Franz Ferdinand


Date : 16/03/2006
Salle : Nouveau Casino (Paris)
Première partie :
Bylli, le 17/03/2006
( mots)
Quel est l'avantage indéniable d'un concert privé Oüi FM ? Réponse : faire jouer Franz Ferdinand, quatuor mod habitué à d'autres dimensions, dans l'intimité du Nouveau Casino. Quel est l'inconvénient majeur d'un concert privé Oüi FM ? Réponse : faire arrêter de jouer Franz Ferdinand le concert à peine commencé. Alors la question que tout spectateur se pose à la sortie de la salle est finalement simple : quel sentiment l’emporte ? Eh bien, durant les 45 premières minutes, on est cent fois tenté de dire que le bonheur partagé dans la minuscule enceinte l'emporte. Puis tout s'arrête. "Merci beaucoup ! A très bientôt !". La salle acclame, chante, hurle, supplie, puis reste coi. Et comprend. Bienvenue dans le monde merveilleux des concerts minutés pour les programmes radio. On voudrait protester, mais on reste hébété, encore abasourdi par la claque minutieusement administrée pendant cette poignée de minutes. Car s'il faut reconnaître une chose, c'est que nos quatre jeunes hommes coincés dans ce cadre bien étroit ont parfaitement fait le métier. A peine entrés en scènes, les dandys écossais ne perdent pas de temps et lancent à pleine vitesse les extraits les plus énergiques de leur dernier album, au sommet desquels l'inévitable "Do You Want To". Le set est nerveux, n'offre aucun répit, à tel point que l'on met quelques minutes avant de s'apercevoir que dans l'ombre un cinquième compère s'occupe du synthétiseur. C'est d'ailleurs celui-ci qui relaye le timide Paul Thomson à la batterie pour que ce dernier s'empare de la troisième guitare du groupe le temps d'un morceau. Arrive la première et dernière accalmie du concert, avec les magnifiques "Walk Away" et "Eleanor Put Your Boots On". Le dernier accord plaqué que la vague repart. Pour de bon. Le groupe "qui fait danser les filles" ne va pas usurper sa réputation. C'est bel et bien dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes. Les standards de Franz Ferdinand, premier album tout en tension, n'auront aucun mal à faire remuer allègrement la salle. "The Dark Of The Matinee", "Michael", "Take Me Out", et enfin l’apocalyptique "40'" démontrent le savoir-faire d'un groupe qui a perdu en spontanéité ce qu'il a gagné en professionnalisme. Le temps pour le public de chanter "Happy Birthday" à Alexander Kapranos, que le set repart pour s'achever sur les dernières secousses de leur dernier disque (You Could Have It So Much Better) : "The Fallen", mais surtout un impressionnant "Outsiders", sur lequel deux auxiliaires viennent épauler Paul Thomson sur une batterie martelée par six baguettes. Et puis ce fut tout. Un bref remerciement, retour en loge, et les lumières se rallument. On n'ose croire que le groupe qui, bien que désormais porté aux nus, semble prendre toujours autant de plaisir sur scène, s’arrête là. Et pourtant, il va falloir se faire une raison. De ce parcours imposé strict, Franz Ferdinand se sort haut la guitare. Néanmoins, on attendait tellement plus d’eux...
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