↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Compte-rendu de concert

As de Trêfle


Date : 09/03/2006
Salle : Adaep (Grenoble)
Première partie : Les Tit'nassels
Hélène, le 14/03/2006
( mots)
Le printemps est bientôt là mes amis, en effet devant la foule qui attend au portail de l’Adaep se trouve Timothée, aka ComeAgain, personnage hautement connu des fêtards grenoblois ; ça c’est une rencontre qui fait plaisir, annonciatrice de concerts à la Villeneuve, de fêtes à la Bastille, de farnientés musicales au Jardin de Ville. Pour l’instant, il pleut et on est devant l’Adaep (Association pour le Développement des Arts et Expressions Populaires). C’est la première fois que j’ai l’occasion de voir en toute conscience cette salle installée à côté du site Bouchaller-viallet ; absence de style résolument underground et à l’arrache, déco improvisée... On dirait Saint-Naz, ça me plaît... Bref, la salle est comble, le show a déjà commencé. Sur scène se trouve un drôle de personnage avec un casque d’aviateur, il s’appelle SuperGonzo. Il chante des textes un peu absurdes, un peu poétiques, avec une voix rappelant agréablement celle de Mano Solo. Entre ses morceaux, il part dans des délires étranges, speeds ; il semble se tenir à la limite de la folie. Un personnage à suivre donc. Pause jazzy avec des reprises déroutantes de morceaux pop connus. Puis Les Tit'nassels arrivent. C’est un gars, Axel, et une fille, Sophie. Axel chante et s’accompagne à la guitare, Sophie chante aussi et s’accompagne à toutes sortes d’instruments (xylophone, oeuf kinder, melodica, et même guitare électrique pour se sentir un peu Carla Bruni, au grand dam de son compère). Apparemment, le sol est jonché d’objets éclectiques, instruments et autres marionnettes qui créent leurs univers particulier de bric et de broc... mais quand on mesure 1m60, on se contente de le deviner. Pleins d’humour, ils nous chantent des textes légers, amusants, aux styles musicaux variés, mais toujours originaux grâce à la présence de ces "petits instruments" qui amènent poésie et fraîcheur à leur prestation. Leur voix se répondent et se complètent, et les pauses entre les morceaux sont émaillées de dialogues croustillants ("décale-toi un peu, les gens ne te voient pas derrière le micro", "vous êtes bien tous serrés les uns contre les autres ? vous vous faites des calins ?"... ) et d’interpellation du public. Un public qui se laisse prendre au jeu de leur complicité, et qui a bientôt envie d’en savoir plus sur les pantalons chipie du chanteur, les ratages du coiffeur et autres histoires de Nutella... En attendant d’avoir l’occasion de les découvrir, n’oubliez pas de veiller au danger Playmobil la nuit en marchant pieds-nus... Après une deuxième pause accompagnée d’une petite brise agréable, voici As de Trêfle, groupe de rock festif à l’humour grinçant et aux sonorités celtiques bienvenues. Venus de la lointaine ville de Tours, As de Trêfle est composé d’une jolie violoniste, Géraldine, d’un batteur caché comme tous les batteurs, Mikey, et fait assez rare pour être appuyé, de deux Laurent ! Un bassiste espanophile, et un chanteur kazooiste à la grande barbe rousse. Ici, même les chansons d’amour s’écoutent en essayant désespérément de slammer sur le voisin (sauf certaines personnes étrangement atteintes de douleur aux genoux au fond là-bas). L’habituelle rigueur qui me caractérise m’oblige à vous avouer qu’au début j’ai été déçue. Pas déçue par la musique, l’énergie dégagée ou le nouveau tee-shirt du batteur caché, non. Déçue par l’impression d’assister à un copier-coller du DVD (hop lien), les mêmes morceaux, amenés de la même façon... En même temps, tout le public n’avait pas regardé ce DVD, et encore moins avec le regard acéré et exigeant des chroniqueurs d’AR (hum, hum, part en sifflotant discrètement). Et puis cette impression se dissipe, le groupe se met à l’aise, le public aussi, les gens se rapprochent... Des morceaux arrivent, inédits à mes chastes oreilles, d’autres morceaux s’éternisent agréablement, la soirée s’étire non pas dans une douce torpeur, mais plutôt débordante d’énergie joyeuse. Voilà, c’était cool, vraiment ! Et maintenant, je vais manger des galettes !
Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !