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Critique d'album

Voodoo Child


Baby Monkey


(03/02/2004 - Mute - Techno sans âme - Genre : Autres)
Produit par

1- Gotta Be Loose in Your Mind / 2- Minors / 3- Take It Home / 4- Light Is In Your Eyes / 5- Electronics / 6- Strings / 7- Gone / 8- Unh Yeah / 9- Obscure / 10- Last / 11- Harpie / 12- Synthesisers
Note de /5
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Note de 1.0/5 pour cet album
"Après l'heure, c'est plus l'heure..."
Aurélie, le 20/04/2004
( mots)

Après The End of Everything en 1996, Baby Monkey est le deuxième album de Moby composé sous le pseudonyme de Voodoo Child. L'aventure Voodoo Child avait débuté en 1991 avec un single éponyme de hard techno, vite devenu incontournable dans les clubs européens, anglais et américains. Eh bien, le moins que l'on puisse dire de ce deuxième opus, c'est qu'il est loin de nous envoûter...

Sans doute lassé d'essuyer les foudres des puristes de la techno pour s'être vendu à une major pour son premier album Everything is Wrong, Moby a décidé de retourner à une techno anonyme, primitive voire régressive. L'album serait ainsi né d'une fête underground à Glasgow, en décembre 2002. "C'était le dernier soir de la tournée européenne autour de l'album 18, et pour fêter ça, on est allés dans une fête underground qui se déroulait dans une sorte de tunnel ferroviaire désaffecté... Les DJs jouaient une dance music brute, sexy et sans fioriture, et c'était parfait. Quand je suis rentré chez moi le lendemain, j'ai décidé d'enregistrer un album dance simple et sans fioriture? Pas un disque expérimental ni avant-gardiste, mais un disque électronique underground efficace." (source : le site internet de Labels).

Seulement voilà, Moby semble avoir oublié qu'après l'heure, c'est plus l'heure... On a vraiment l'impression avec Baby Monkey (joli titre au demeurant) d'avoir fait un mauvais flashback de dix ans. On est loin en tout cas de la techno novatrice des Chemical Brothers, de Prodigy ou de Fat Boy Slim, de cette techno qui s'écoute avec plaisir. Prenons par exemple le meilleur titre des Chemical selon moi, c'est-à-dire "Sunshine Underground" sur l'album Surrender. Eh bien, du début à la fin on suit le développement d'une ligne, une sorte de construction thèse-antithèse-synthèse qui donne au tout l'allure d'une argumentation parfaitement maîtrisée et convaincante. C'est cela qui représente pour moi l'excitation de la techno, cette tension qui monte jusqu'au point d'acmé avant de s'évanouir... Rien de tel ici : tout est donné dès le début, aucun suspense, Voodoo Child nous livre une musique sans âme et répétitive. Là où on attendait des basses foudroyantes et des voix aériennes, voire tout simplement un album techno efficace et dansant, on a en définitive une succession de titres fonctionnels sans imagination. La pochette de Baby Monkey, dont le recto montre un champignon nucléaire au-dessus des nuages sur fond de ciel bleu et le verso un building en flammes, aurait pourtant dû nous préparer à une telle catastrophe sonore ! En tout cas, je défie quiconque d'écouter Baby Monkey sans s'endormir, tellement le tout est désespérant vide... Au mieux, vous reconvertirez le CD en musique d'accompagnement pour vos abdos du matin...

PS : Moby affirmait récemment, dans une interview réalisée à Manhattan le 3 mars 2004 qu'il ne pensait pas vendre Baby Monkey à des millions d'exemplaires comme il l'avait fait avec Play (12 millions à ce jour) : "I'm under no illusions in making an underground dance record. I'm not expecting it to sell millions of copies." Il ne manquerait plus que cela...

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