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Critique d'album

The Riven


The Riven


(01/03/2019 - The Sign Records - hard-rock, revival 70's-60's - Genre : Rock)
Produit par

1- The Serpent / 2- Far Beyond / 3- Edge Of Time / 4- Shadow Man / 5- Finnish Woods / 6- Fortune Teller / 7- I Remember / 8- Leap Of Faith / 9- Sweet Child
Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"En Suède, la relève du hard-rock psychédélique est déjà en marche"
François, le 13/05/2021
( mots)

Alors que Blues Pills, formation emblématique du revival suédois, patine un peu pour des raisons diverses, The Riven pourrait être amené à lui faire de l’ombre tant les parallèles entre les deux groupes sont aisés à dresser. Origine suédoise, formation similaire menée par une chanteuse puissante et charismatique, pochette (magnifique) à l’inspiration psychédélique, style puisé dans les 1960’s et les 1970’s : tout renvoie au groupe d’Elin Larsson. Du moins, tel qu’il se présentait sur les deux premiers albums, les difficultés et les évolutions qui ont marqué la gestation d'Holy Moly éloignant le combo de son esthétique originelle. La nature ayant horreur de vide, et The Sign Records dopant la scène revival suédoise, The Riven arrive en 2019 avec son premier album sobrement intitulé d’après le nom de ses concepteurs. 


Totta Ekebergh (chant), Arnau Diaz (guitare), Max Ternebring (basse) et Olof Axegärd (batterie) avaient déjà montré leurs talents dans un EP solide en 2017, ils développent leur art dans un ouvrage plus conséquent avec la même direction hard-rock/blues/psychédélique. 


"The Serpent" illustre parfaitement le parallèle établi précédemment avec Blues Pills : rythmique chaloupée, guitare incisive et saturée, Totta Ekebergh au chant rauque et puissant qui fait toute la noblesse de l’interprétation rock/soul féminine (on conseille l’introduction de "Fortune Teller" à ce titre), même le pont qui précédé le solo évoque son grand-frère … Dans cette veine, "Sweet Child" est également une belle démonstration de leurs capacités d’interprétation et de composition. 


Néanmoins, il serait injuste de qualifier The Riven d’imitateur, ce n’est pas notre l’intention, d’autant que le parallèle a des limites. Si l’on retrouve cette touche sur le refrain de "Shadow Man", le riff plein de classe qui mène le couplet, comme le pont plus atmosphérique, nous emmènent dans d’autres sentiers du revival. Ainsi, on passe du rock énergique et efficace d’ "Edge of Time" au folk à touches sudistes de "Far Beyond", un excellent titre hypnotique, dense (grâce, par exemple, à un pont surprenant dans un registre Metal), au refrain enlevé particulièrement bien écrit. On savoure le tempo langoureux de "Finnish Woods", dominé par la basse jusque dans ses passages heavy, qui nous entraîne dans les ambiances qu’on imagine brumeuses et fantasmagoriques des forets nordiques – Lykantropi n’est pas loin, comme la aspérités ésotériques de Lucifer. Sans surprise, la seconde partie du titre est un défouloir guitaristique beaucoup plus chahuté et agressif. Bref, The Riven évite toute redondance, aligne des titres remarquables, et inaugure brillamment sa discographie. 


On n’en finira pas de plébisciter la scène suédoise pour sa richesse et sa qualité, au moins dans le domaine du revival qui, sans être son pré-carré, lui doit beaucoup. Pour ce qui est de The Riven, si l’on en croit les derniers singles (août 2020), le groupe a décidé de faire évoluer sa musique dans une direction prometteuse sans se couper de ce style. Vivement la suite. 

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