↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Tanith


In Another Time


(24/05/2019 - Metal Blade Records - Hard Rock / Heavy épique US - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Citadel (Galantia, Pt. 1) / 2- Book of Changes / 3- Wing of the Owl (Galantia Pt. 3) / 4- Cassini's Deadly Plunge / 5- Under the Stars / 6- Mountain / 7- Eleven Years / 8- Dionysus / 9- Under the Stars (Reprise)
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (7 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"Tanith, une entrée fracassante"
François, le 01/04/2020
( mots)

Le début de l’année 2020 s’est déjà bien écoulé avec son lot de classements des meilleures sorties de l’année précédente (dont le nôtre), et il faut dire qu’une d’entre elles est honteusement passée sous nos radars. Il s’agit d'In Another Time, premier album du groupe new-yorkais (en réalité également anglais) Tanith


Son premier point fort est sa pochette qui nous entraîne, au choix, dans les ambiances progressives des 70’s, ou dans l’univers heroïc-fantasy du Heavy Us des années 1980 - en effet, musicalement parlant, on se situe peu entre ces deux esthétiques. Pour attirer immédiatement le chaland, et pour faciliter l’approche, disons que l’album conviendra parfaitement à ceux qui aiment le hard-rock mélodique des années 1970, le rock progressif un peu heavy, la NWOBHM ou le heavy US épique - en plus des curieux en tout genre. 


Le groupe est donc engagée dans la vague revival, frères d'arme de Wytch Hazel ou d'Hallas (sans les claviers) avec lesquels il partage le haut du panier. Néanmoins, leur enracinement est un peu plus profond puisque leur guitariste, Russ Tippins, n’est autre que celui de Satan, groupe culte de la NWOBHM. D’ailleurs, l’excellent "Book of Changes" reprend de nombreux traits de l’esthétique de ce groupe, évoquant les travaux de leur dernier album (Cruel Magic, 2018). Et ils poussent très loin le côté revival jusqu’à s’enregistrer en analogique par exemple. 


Pour un premier album, le talent et l’osmose du combo laissent sans voix : la musique est dense, parfaitement exécutée, soignée. Les mélodies sont vraiment très bien trouvées, les variations nombreuses donnent un petit côté progressif, les guitaristes font des chorus en twin-guitars envoûtants. Le premier titre, "Citadel (Galantia Pt.1)", emboite tous ces éléments qui en font un morceau à tiroir très accrocheur, et ce dès l’introduction. La basse n’est pas non plus en reste, en témoigne l’excellent "Cassini’s Deadly Plunge". 


Une des originalités de Tanith vient du chant : en effet, Tippins le partage avec Cindy Maynard, dans un duo masculin/féminin qui fonctionne parfaitement bien. Si les inspirations heavy sont importantes, ne vous attendez pas à la moindre trace d’hurlements, au contraire. 


Si les amateurs du début de la NWOBHM seront conquis par les riffs cavaliers comme celui de "Under the Stars" ou par les nombreux traits de guitare très mélodiques et épiques, la touche 70’s est vraiment celle qui ressort le plus. Au-delà de l’enregistrement, cela vient également de la relative douceur de l’ensemble, des sons de guitare, du chant, de la rythmique toujours très légère, de quelques voyages vers les 60’s et des couleurs progressives (écoutez la seconde partie de "Wing of the Owl" ou "Under the Stars (reprise)"). Les titres ont des structures complexes qui nous amènent de surprise en surprise, sans jamais à chercher des plans trop alambiqués : c'est ainsi qu'ils parviennent à nous emporter rapidement dans leur sillon, à s’incruster dans notre esprit. 


Parmi les groupes des années 1970 qui ont pu les inspirer, on pense à Thin Lizzy, mais également à Wishbone Ash pour les duels de guitare, les ambiances médiévales et le goût de la mélodie. Si bien qu' "Eleven Years" évoque en introduction "Wings of Desire" (Strange Affair, 1991) pour se marier ensuite à l’americana du type America. Le groupe d’Andy Powell retrouve vraiment une nouvelle postérité dernièrement, et le magnifique "Dionysus" (un des sommets de l’album) vient apporter un témoignage de plus. 


On touche ici au chef-d'œuvre, à l'excellence. Il laisse espérer une suite légitime aux aventures de Tanith, groupe qui s’affirme déjà comme une référence du genre.  


A écouter : "Citadel (Galantia Pt.1)", "Dionysius"

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !