Starsailor

Après la version techno de "Four to the Floor" qui a passé l’été dans la plupart des discothèques de clubs de vacances, j’avoue que malgré le fait que je sois loin d’être amateur de la musique de Starsailor, ma curiosité a pris le dessus. Est-ce que ce nouvel album, On The Outside, comporte une quelconque version techno ? Les amateurs de boîtes de nuit et de dancing seront très déçus d’apprendre que ce nouvel album ne comporte pas le moindre son électro, mis à part un peu de batterie et des effets sur la voix pour "Way Back Home". On a ici affaire à de la bonne vieille british pop music.
Quoique. La première piste est cependant bien plus rock’n’roll qu’à l’accoutumée. Starsailor délaisse pour ce titre le coté pop soupe dont on se souvient tous (Non ? "Daddy was an alcoholic" etc…). "In the Crossfire" bouge pas mal pour de la pop, on serait même presque à la limite de trouver ça rock ! Bonne surprise donc en enfournant la galette dans le lecteur CD.
"Faith Hope Love", "Way Back Home", "Keep Us Together" sont un peu dans cette veine réellement pop rock ou on ne sait plus trop d’ailleurs. C’est en soi agréable à écouter, même si quelques wouhous ou wohows ("Keep Us Together", "White Light") ont tendance à agacer. C’est la batterie qui est très puissante sur ces morceaux, ce qui était moins le cas sur les deux précédents albums du groupe. La voix de James Walsh a également pris en puissance. Même si le timbre est particulièrement agréable, on peut peut-être lui reprocher d’en faire un peu trop sur ces quelques morceaux que j’ai arbitrairement (et je le reconnais) étiqueté pop rock.
Les autres morceaux : "Counterfeit Life", "In My Blood", "I Don’t Know", "Get Out While You Can" voient le retour beaucoup plus prononcé du piano et font fortement penser, en tous cas pour ce dernier, à la version « normale » de "Four to the Floor". On s’attend même presque à entendre, au moment où le refrain pointe le bout de son nez: "Four to the floor I was sure…". Avec ces quelques chansons, on retourne à la pop de "Love Is Here" et de "Silence Is Easy" qu’on avait bien pourtant failli quitter avec les titres précédemment évoqués.
Je me suis en revanche totalement laissée séduire par la dernière chanson, "Jeremiah". Un peu facilement c’est vrai, parce que c’est une ballade comme il en existe tant. Mais la voix de James Walsh est tout de même assez incroyable, vous ne trouvez pas ?