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Critique d'album

Rumplestiltskin


Black Magician


(00/00/1972 - Bellaphon - Heavy Blues, Hard Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par Shel Talmy

1- Lord Of The Heaven and The Earth / 2- Can't You Feel It / 3- Evil Woman / 4- I Am The Last Man / 5- Loneliness Is What My Life's All About / 6- Through My Looking Glass / 7- Black Magician's Daughter / 8- I'm So Afraid I'll Leave Unsaid / 9- I Am Alone / 10- I've Had Enough Of The Army
Note de 3/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Pour leur second album, ils ont hélas mis du choeur"
François, le 28/05/2022
( mots)

Formation inconnue mais désormais "culte" depuis sa redécouverte grâce aux opportunités offertes par internet, Rumplestiltskin mérite d’être écouté pour son premier album Heavy réellement enthousiasmant, notamment pour le tube "Make Me Make You" à l’excellence incontestable.


La profusion musicale des 1970’s, le fait que le groupe était un projet monté de toute pièce par un producteur, les pseudonymes improbables, la diffusion limitée à l’Allemagne via Bellaphon … On pourrait multiplier les éléments expliquant pourquoi Rumplestiltskin est tombé dans l’oubli. Mais leur deuxième et ultime album, Black Magician, est une cause certaine du déclin rapide de la formation.


Le Heavy-gospel qui domine l’opus laisse souvent perplexe, puisqu’il mêle de très bonnes idées au niveau des riffs avec une inclinaison gospel bardée de chœurs plus contestable. "Lord of the Heaven and The Earth", titre soul qui se veut épique (la partie soliste est d’ailleurs superbe), est ainsi gâché par les chœurs invasifs du refrain qu’on retrouve hélas sur "Can’t You Feel", hard-funk à la Santana, puis tout au long de l’album. Pourtant, le long "I Am the Last Man" témoigne d’une utilisation plus intelligente de cet apport vocal, puisqu’il confère de la grandiloquence au morceau en accord avec la montée en puissance rock riche en claviers qui constitue sa structure et accompagne élégamment l’interprétation remarquable au chant (dans un style presque sudiste, qui s’entend musicalement sur "I’m So Afraid I’ll Leave Unsaid").


La touche funk, déjà présente sur le premier opus, persiste sur cet album dans sa version saturée sur le dansant "Evil Woman" assez groovy quoique très classique dans sa démarche, sur le riff introductif "Through My Looking Glass" tombant (hélas) à l’eau dans son développement. Le hasard faisant bien les choses, Black Magician prend la même direction esthétique qu’Atomic Rooster à la même époque, groupe qui semble les avoir inspiré sur "Black Magician’s Daughter".


Preuve d’un certain éclectisme musical, Rumplestiltskin se promène du côté folk sur "I Am Alone", voire sur "I’ve Had Enough for the Army" qui, bien que saturé, rappelle le style des folkeux quand ils se décident à prendre la guitare électrique (Neil Young, Arlo Guthie). Ce papillonnage peut occasionner quelques dégâts, comme "Loneliness Is What My Lifes All About" (indescriptiblement ridicule).


Il y a quelque chose de frustrant dans ce second album, et pas uniquement parce qu’il signe la fin du groupe : les bonnes idées, surtout les bons riffs, sont aussi nombreuses que les intuitions bancales viennent obscurcir l’ensemble. Le groupe ne semble pas toujours savoir où il va, et ces hésitations sont hélas regrettables.


A écouter : "I Am the Last Man", "Black Magician’s Daughter"

Commentaires
FrancoisAR, le 30/04/2023 à 11:01
Merci pour le retour et l'anecdote tout à fait intéressante !
DjangoNero, le 30/04/2023 à 10:33
Bonne critique une fois de plus, mais il aurait été utile de préciser que la plupart des membres de ce groupe font partie de la fine fleur de la « Library music » britannique notamment chez KPM. Les fans de Gainsbourg trouveront également des musiciens en commun sur ces albums les plus emblématiques.