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Critique d'album

Panic! At The Disco


A Fever You Can't Sweat Out


(27/09/2005 - Atlantic - Rock emo - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Introduction / 2- The Only Difference Between Martyrdom and Suicide Is Press Coverage / 3- London Beckoned Songs About Money Written By Machines / 4- Nails For Breakfast, Tacks For Snacks / 5- Camisado / 6- Time To Dance / 7- Lying Is The Most Fun A Girl Can Have Without Taking Her Clothes Off / 8- Intermission / 9- But It's Better If You Do / 10- I Write Sins Not Tragedies / 11- I Constantly Thank God For Esteban / 12- There's A Good Reason These Tables Are Numbered Honey [...] / 13- Build God, Then We'll Talk
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Du rock avec un petit côté cabaret, ça vous dit ?"
Laura, le 29/10/2010
( mots)

C'était la belle époque, un temps où le groupe de teenage rock Fall Out Boy existait encore, où Panic! At The Disco n'avait pas perdu Ryan Ross, son membre fondateur, n'avait pas encore sorti son deuxième album (mais qui s'en plaindrait aujourd’hui ?), et où Pete Wentz invitait tout ce joyeux monde à de mini-festivals avec d'autres groupes de son label Decaydance. Depuis, le nom du label a pris tout son sens. De toute façon, il n'intéressait à peu près que les moins de 20 ans et quelques adeptes de la scène emo. A cette époque, donc, Panic! At the Disco avait sorti un premier album mémorable, franchement adopté par la communauté emo, et donc relégué au rang de blague pop/rock pour fans de maquillage noir bavant. Et pourtant, A Fever you can't sweat out, vaut vraiment le coup d'oreille.

Panic! At the Disco n'a pas de théâtral que son nom. Du temps de A Fever you can't sweat out, les quatre garçons de Panic se vêtaient de costumes d'une autre époque - chemises blanches bouffantes, redingotes en velours - et se barbouillaient de maquillage, façon comédiens près à monter sur les planches et à improviser une scène dramatique. C’était l'essence des Panic, qui se traduisait dans leur musique par une mise en relief de leur pop/rock plutôt classique avec, entre autres, du piano vaudeville et de l'accordéon. Les 13 morceaux (dont une introduction et un intermède) dénotent à la base un certain talent pour les mélodies bien ficelées, car un vieux piano même bien frappé ne pourrait pas à lui seul assurer le salut d'un groupe. La structure du groupe n'est pas si originale en elle-même, puisqu'il s'agit d'un énième quatuor chant-guitare-piano, guitare, basse, batterie, mais c'est ce mélange entre vieux et moderne et ce côté théâtral et vivant de leur musique qui rendent le groupe intéressant. En témoignent les titres volontairement à rallonge, qui viennent de divers films, romans ou de la bouche du père du guitariste Ryan Ross ("Nails for Breakfast, Tacks for Snack"). Le premier single, "I write Sins not Tragedy", que le lecteur aura probablement déjà entendu quelque part, est tout à fait représentatif du style Panic! At the Disco, avec son introduction tout en violon et violoncelle, et cette façon qu'a Brandon Urie de se placer en narrateur et de raconter des histoires en y insérant ici des dialogues. La plupart des chansons ont un petit côté cabaret vraiment plaisant comme "Build God, then we'll talk" ou "There's a good Reason these Tables are numbered Honey, you just haven't thought of it yet" (pfiou !), ou ont une structure pop/rock simple et efficace, tout à fait honnête dans le genre, comme "Camisado" (dont les paroles évoquent volontairement le film Fight Club) ou "Lying is the most fun a Girl can have without taking her Clothes off".

L'album est séparé en deux parties - la première moderne et la deuxième plus "old school" - par un intermède (comme au théâtre), où le piano au style vaudeville crée une chouette ambiance, mais dont la globalité ne justifie pas vraiment de son intérêt. D'ailleurs, même si la deuxième partie est un sans-faute, certaines pistes de la première sont ennuyantes et donnent l'impression d'entendre toujours la même chose ("Time to dance", "Nails for Breakfast, Tacks for Snack" et son étrange traitement sur la voix de Brandon). Cette même voix, forte et très proche de celle de Patrick Stump, le chanteur de feu Fall out Boy, et qui a tendance à verser dans l'aigu, pourra refouler une partie des auditeurs.

Il serait finalement fâcheux et surtout dommage de se priver de cet album sous prétexte qu'on méprise Pete Wentz et qu'on a plus dix-sept ans. Ce premier album des Panic! At the Disco vaut largement plusieurs Fall Out Boy réunis et se classe comme un bon petit album de rock (teenage rock, si vous voulez) qui surprendra sans doute l'auditeur. Pour autant, ne vous enflammez pas, car on ne peut pas en dire autant de leur deuxième album… Cela n'a pas d'importance, A Fever you can't sweat out a tenu ses promesses, les coups de coeur ont parfois cela de beau qu'ils peuvent à terme nous décevoir mais nous laisser un souvenir ému et satisfait, même en musique.

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