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Critique d'album

Michael Schenker Group


Universal


(27/05/2022 - - Hard Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Emergency (feat. Barry Sparks & Simon Phillips) / 2- Under Attack / 3- Calling Baal (feat. Tony Carey) / 4- A King Has Gone (feat. Michael Kiske, Bobby Rondinelli, Bob Daisley & Tony / 5- The Universe (feat. Gary Barden & Barry Sparks) / 6- Long Long Road (feat. Michael Voss) / 7- Wrecking Ball (feat. Ralf Scheepers) / 8- Yesterday Is Dead (feat. Brian Tichy & Barry Sparks) / 9- London Calling (feat. Michael Voss) / 10- Sad Is The Song (feat. Barry Sparks & Simon Phillips) / 11- Au Revoir (feat. Barry Sparks & Simon Phillips) / 12- Turn Off The World (feat. Brian Tichy) / 13- Fighter (feat. Brian Tichy & Barry Sparks)
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Du Heavy au Schenker, pas à la cuillère"
François, le 22/06/2022
( mots)

On se dit qu’avec la productivité intense et la qualité indéniable de ses albums depuis le début des années 2010, Michael Schenker va bien finir par décevoir, et étrangement, à chaque sortie, on redoute davantage un faux-pas qu’un nouvel exploit. C’est injuste, mais il en est ainsi avec les vieux routards de la scène rock et Metal qui ne brillent pas toujours en fin de carrière. Et quelle carrière pour le guitariste prodige allemand ! Il fêtait ses 50 ans de musicien l’an dernier avec un album ad hoc sous le nom de MSG (Immortal) et célèbre cette année le demi-centenaire du premier opus de Scorpions au sein duquel il fit ses premières armes (Lonesome Crow) !


Schenker rempile donc, et c’en est bien terminé pour le Temple of Rock ou le Fest puisque le Group incarne derechef la formation du virtuose de la Flying V avec tout de même des invités de poids dont Ronnie Romero qui officie au poste de chanteur, parfois remplacé par la citrouille Michael Kiske, ou Ralf Scheepers de Primal Fear. La liste des musiciens prestigieux s’allonge en outre aux autres postes : Barend Courbois (Blind Guardian), Bob Daisley (Ozzy), Brian Tichy (Whitesnake) et même Bodo Schopf des progueux d’Eloy … On en oublie volontairement pour éviter l’inventaire à la Prévert sous forme de name-dropping, mais sachez qu’il fait fonctionner le carnet d’adresses.


De plus, Michael Schenker parvient à nouveau à séduire son public en offrant une nouvelle fois un album solide avec quelques morceaux de grande valeur. Parmi ceux-ci, l’épique "Emergency" est un exemple parfait du savoir-faire du guitariste, un tube en puissance largement capable d’enflammer la foule, ou encore "A King Has Gone", introduit par "Calling Baal" et magistralement interprété par Michael Kiske. "Sad Is the Song" dans la lignée d’un "Animal Magnestism" (Animal Magnetism, Scorpions, 1980) ne laisse pas indifférent non plus. L’inspiration mélodique est d’une intensité imparable aussi bien dans les plans qui organisent le morceau que dans les soli. Au-delà de ces coups de maître, on pourra prendre son pied sur la Hard-FM "Long Long Road", le Heavy "Wrecking Ball" (ne cherchez pas une reprise de Miley Cyrus), l’efficace "London Calling" un brin nostalgique (ne cherchez pas une reprise des Clash). Il demeure des passages moins enthousiasmants mais jamais ratés, ce sont simplement des titres sans grande originalité à l’image du slow "The Universe", "Under Attack", "Yesterday Is Dead". On les aurait bien remplacés par les morceaux bonus comme "Turn Off the World" qui aurait largement mérité sa place dans l’économie interne de l’opus au-delà d’une relégation dans la soute. 


Comment ne pas finir par le mystérieux "Au Revoir" qui, placé en fin d’album avant les deux pistes bonus, provoque un doute quant à la suite de l’histoire avec son titre aussi évocateur ? … Nous verrons bien ce que nous réserve Schenker pour la suite, mais en attendant, il parvient à demeurer une référence indétrônable.


A écouter : "Emergency", "A King Has Gone", "Sad Is the Song", "Au Revoir"

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