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Critique d'album

Left Lane Cruiser


Rock Them Back To Hell


(17/09/2013 - Alive Records - Blues garage - Genre : Rock)
Produit par

1- Zombie Blocked / 2- Electrify / 3- Neighborhood / 4- Juice To Get Loose / 5- Overtaken / 6- Be So Fine / 7- Jukebox / 8- Coley / 9- Paralyze ya / 10- Righteous
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Un brûlot punk-blues garage on ne peut plus explicite !"
Marc, le 03/10/2013
( mots)

A l'image de son illustration et de son titre le tout dernier album de Left Lane Cruiser est une exhortation sans détour. Une nouvelle fois, comme pour presque tous les autres artistes signés par Alive Records (fondé à LA par le Français Patrick Boissel), le duo originaire d'Indiana nous délivre corps et âme un punk-blues-rock garage bien marécageux. Si les Black Keys - ils ont débuté sous ce même label - ont ostensiblement édulcoré leur son pour rejoindre l'autel d'une major, les Left Lane Cruiser sont restés eux-mêmes et continuent de nous l'asséner brut, sale et méchant.

Avec Jim Diamond aux manettes (White Stripes, The Dirtbombs ou Pack AD), la musique du diable n'attend pas et toutes les intonations sauvages sont de sortie. Les accords et la voix nous renvoient illico presto en enfer dans ce Délivrance musical où le hillbilly voodoo mariné dans son jus de punk-blues du Mississipi est on ne peut plus pimenté. La recette est pourtant tout aussi simple que radicale. A l'aide d'une batterie et de tout autre ustensile qui lui tombe sous la main Brenn Beck accompagne la guitare, l'harmonica et le chant de Frederick Evans dans une tumultueuse cavalcade. Les riffs agressifs et la slide-guitar se confondent sans excuses, leur seul but étant de vriller les conduits de nos esgourdes pour s'adresser directement à nos tripes. Les morceaux les plus incendiaires, comme "Jukebox" et "Paralyze Ya", font fortement penser à leurs frères d'âme les Black Diamond Heavies, mais Frederick Evans sait aussi se montrer complètement blues et acoustique en étant plus roots ("Juice to Get Loose") ou plus charmeur ("Coley"), Bill Hurley (The Inmates) sors de ce corps !

En dix mouvements, Rock Them Back To Hell passe à sa vitesse du son, les potards à fond, et doit s'écouter à la hauteur de la générosité avec laquelle il a été réalisé. Vous n'avez donc pas besoin d'un autre dessin, cet opus est un condensé de ce qui se fait de mieux dans le genre. Testé et approuvé sans aucune fioriture, il peut être dégusté avec du bourbon et sans mesure...

 

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