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Critique d'album

Hot Tuna


The Phosphorescent Rat


(03/01/1974 - Grunt - Blues Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- I See The Light / 2- Letter to the North Star / 3- Easy Now / 4- Corners Without Exits / 5- Day To Day Out The Window Blues / 6- In The Kingdom / 7- Seeweed Strut / 8- Living Just For You / 9- Soliloquy For 2 / 10- Sally, Where'd You Get Your Liquor From?
Note de 3.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Thon électrique"
François, le 16/03/2024
( mots)

En 1974, la scission au sein de l’ex-Jefferson Airplane devient visible aux yeux de tous : Jefferson Starship met au monde son premier véritable album (Dragonfly) tandis qu’Hot Tuna poursuit sa discographie avec The Phosphorescent Rat. Au passage, Grace Slick et Paul Kantner ont kidnappé Papa John Creach qui abandonne Jack Casady et Jorma Kaukonen.


Le départ du violoniste explique peut-être l’évolution stylistique d’Hot Tuna, puisqu’après un premier album studio qui nageait (référence au thon) entre blues et folk, The Phosphorescent Rat marque une transition vers la saturation au profit d’un tournant blues-rock plus musclé.


Ainsi, les pistes de guitare et la basse dialoguent entre arpèges lumineux et lignes solistes sur "I See the Light", et ce de façon toujours très mélodique (Wishbone Ash n’est pas très loin), pour accompagner un chant flegmatique à la JJ Cale. Plus rugueux et fuzzy, "Easy Now" expose un blues très chaloupé et presque hendrixien qui laisse une grande place aux soli.


La touche folk persiste, sur des chansons légères en picking comme la très recommandable "Letter to the North Star" de même que l’on entend des traces de folk-blues détendu à la mode de Tulsa sur "Day to Day Out the Window Blues" et dans la composition d’"In the Kingdom" où les guitares s’affirment par une présence et une distorsion importantes. À nouveau, les instrumentaux virtuoses, ici présents sur la seconde face, s’avèrent remarquables, comme l’était "Water Song" sur Burgers – le magnifique "Seeweed Strut" et le picking débonnaire "Sally, Where’d You Get Your Liquor From?" où la cuillère fait office de percussion.


Néanmoins, quelques fautes de goût sont à déplorer et nuisent à la qualité d’ensemble de l’album. On pense principalement aux atterrants "Corners Without Exits" et "Soliloquy for 2" dont les orchestrations à cordes étaient ringardes avant même d’avoir été imaginées. De même, l’utilisation du steelpan sur "Living Just for You" laisse un peu dubitatif (à mon sens, le steelpan est l’incarnation instrumentale du mauvais goût), mais demeure moins gênante que la patine kitsch des deux titres sus-cités.


Album hybride s’il en est, The Phosphorescent Rat séduit dans ses innovations (la guitare plus robuste) et confirme le talent du guitariste amateur de picking, mais il ne parvient pas à offrir un résultat final sans faille. Difficile alors d’affronter le monstre Jefferson Starship qui prend son envol.


À écouter : "I See the Light", "Letter to the North Star", "Seeweed Strut"

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