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Critique d'album

Feverish


La mort du cygne


(09/05/2006 - Label Maison/warner - Emo à la française - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- post-exil / 2- monochrome / 3- stockholm / 4- l'odysée:fausse manoeuvre / 5- instrumentale / 6- code rebecca / 7- prélude / 8- magnétisme zéro / 9- la mort du cygne / 10- aphrodite / 11- énigmatique épilogue
Note de 4/5
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Note de 1.0/5 pour cet album
"Un album peut-être très bien pour les fans d'émo"
Hélène, le 06/06/2006
( mots)

Pleine de bonnes intentions et grenobloise d'adoption, je décide de critiquer le dernier album de Feverish, un groupe grenoblois qui a relativement bien percé en France, ayant sorti 2 démos à la fin des années 90 et un premier album en juin 2003, Lorsque mes désirs se heurtent à la réalité, dont le titre sans subtilité annonce déjà les désillusions que je vais rencontrer à la première écoute.

Le groupe a été crée au milieu des années 90 avec comme inspiration KoRn, Suicidal Tendencies... par Denis à la batterie et Laurent au chant, qui sont rejoints plus tard par Lawson à la guitare et JM à la basse. Il jouit d'une bonne notoriété dans le milieu spécialisé qui apprécie le mélange entre passage mélodique et énergie criarde, et a fait les premières parties de tout un tas de groupe dans la même veine : AqME, Enhancer...

La neutralité n'existe pas, donc autant dire tout de suite que je n'ai jamais aimé ce que j'appellerais en toute ignorance des termes exacts de l'émocore, et que cet album ne contredit pas mes penchants habituels. Me voilà donc tenue d'expliquer ce que je n'aime pas là-dedans, vous remarquerez l'emploi abusif du "je" pour bien mettre en avant toute la subjectivité de cette chronique. Déjà j'ai beaucoup de mal avec la voix aiguë voire complètement criarde du chanteur, dont mon boss, qui est fin comme un parpaing, assure qu'on "dirait du Kyo qui s'est coincé les couilles dans un piano". N'ayant jamais entendu Kyo, je reste perplexe. Mais il est sûr que les hurlements stressants d'"Aphrodite" ou de "Monochrome" me hérissent les poils que j'ai plutôt rares en cette fin de printemps. Je préfère définitivement les cris graves, et, oserais-je le dire, virils de groupes plus hardcore. (Contrairement aux poils, j'ai les hormones en nombre en cette même fin de printemps). Je supporte assez peu les chœurs qu'on entend parfois et les paroles qui manquent de finesse, "sa bouche sur ma peau se heurte au peu d'audience que j'ai à son égard" dans "Magnétisme zéro", "l'image est cryptée et je n'ai pas la clé" dans "Code Rebecca". J'admets que les groupes chantant en anglais, la plupart du temps je comprend rien, ça aide ! Alors me direz-vous, un morceau sans chant ça serait nickel. Peut-être oui, et justement il y a un morceau instrumental qui est pas mal, quoiqu'un peu étrange. Il est vrai que musicalement, certains morceaux se défendent bien, comme dans "Prélude" où le son est bien lourd, intéressant, ou encore le début original de "Enigmatique épilogue". Sans doute devrais-je plutôt me tourner vers Firecrackers l'autre groupe du batteur qui a un fan-club de plus en plus important sur Grenoble, et joue dans une veine beaucoup plus hardrock.

Toujours est-il que je vais maintenant m'écouter du Bad Religion en vous laissant sur cette expression extraite du morceau "La mort du cygne", "hématome juvénile"...

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