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Critique d'album

Dream Theater


Metropolis Part 2 : Scenes From A Memory


(26/10/1999 - EastWest - métal progressif - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Regression (Act I - Scene One) / 2- Overture 1928 (Act I - Scene Two - I.) / 3- Strange Deja Vu (Act I - Scene Two - II.) / 4- Through My Words (Act I - Scene Three - I.) / 5- Fatal Tragedy (Act I - Scene Three - II.) / 6- Beyond This Life (Act I - Scene Four) / 7- Through Her Eyes (Act I - Scene Five) / 8- Home (Act II - Scene Six) / 9- The Dance Of Eternity (Act II - Scene Seven - I.) / 10- One Last Time (Act II - Scene Seven - II.) / 11- The Spirit Carries On (Act II - Scene Eight) / 12- Finally Free (Act II - Scene Nine)
Note de 4.5/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"le meilleur album de DT"
David, le 13/11/2004
( mots)

Dream Theater avait déconcerté, et même déçu une grande partie de ces fans avec Falling Into Infinity. Moins métal et moins technique, trop commercial selon certains, cet album pourtant superbe avait été effectivement produit de façon à toucher un plus large public. Le succès escompté auprès des masses n'ayant pas été rencontré, leur maison de disque lâcha la bride, et donna carte blanche à Portnoy et Petrucci pour produire eux-même le prochain opus du groupe : Metropolis Part 2 - Scenes From A Memory.

Comme son nom l'indique, ce concept-album constitue la suite de "Metropolis Part 1", morceau figurant sur le mythique Images and Words de 1992, et on savait donc d'avance qu'il indiquerait un retour vers les racines progressives de Dream Theater. Conçu comme une véritable bande son de film, découpé en actes et en scènes, Scenes est une pièce majeure dans l'histoire du métal, et j'irai même plus loin : c'est une sorte de manifeste du métal prog. J'entends déjà les esprits chagrins : "Attention à ne pas verser dans le panégérique !" Mais difficile de ne pas être emphatique, tellement les américains sont allés au delà de mes espérances, aidés il est vrai par l'arrivée de Jordan Rudess. Ce prodige du clavier, remplaçant de Derek Sherinian, est omniprésent sur l'album. Même si les sons qu'il utilise peuvent paraître assez "particuliers" dans un contexte métal, sa folie s'accorde finalement assez bien avec le côté expérimentateur et touche à tout de Dream Theater. A ce propos, "The Dance of Eternity" illustre à merveille ce retour vers la folie technique : dix minutes de pur bonheur instrumental, remplis de clins d'oeil à Frank Zappa, à Metallica, et qui enchaîne sans complexe le jazz, le ragg-time, la musique contemporaine... Stop ! N'en jetez plus.

Car Scenes n'est pas une une simple démonstration technique, c'est aussi une oeuvre fictionnelle et émotionnelle, construite autour d'un scénario structuré et fouillé. Nicholas, le héros, consulte un hypnothérapeute pour le débarrasser de ses cauchemars, dans lesquels il rêve d'une fille dans un mirroir, morte dans de sombres circonstances. Durant l'hypnose, Nicholas découvre que cette jeune femme est une incarnation de lui-même dans une vie antérieure, et il n'aura de cesse de chercher comment elle a été tuée. Mieux vaut d'ailleurs être à l'aise en anglais pour comprendre cet enchevêtrement de personnages, ce récit à cheval sur le passé et le présent. James Labrie interprète avec brio tous les personnages, sa large tessiture lui permettant de prendre par moment une voix féminine assez troublante.

Concept album donc, la musique accompagne la narration et mets en exergue les sentiments des protagonistes. L'ombre de Pink Floyd (pionnier du rock progressif, connu aussi pour ses concept-albums) plane incontestablement sur ce disque, a fortiori dans les ballades ("The Spirit carries on", "Through her eyes"). "Fatal Tragedy" serait plus dans la veine d'un Queen, période "Bohemian Rhapsody". Plus progressif, mais aussi plus métal (et même par instants, néo) : "Beyond this life" et sa rythmique en béton armé, "Home" et ses riffs à la Tool (à la limite du plagiat d'ailleurs !). Jamais mélange des genres (Rock prog et métal) n'avait été si bien maîtrisé.

Que dire de plus sur cet album, sinon qu'il est sans conteste ce que Dream Theater a fait de mieux, évitant peut-être les facilités de Falling Into Infinity, ou les fautes de goûts du suivant, Six Degrees, pour renouer avec l'inventivité de Images And Words, le son de 1999 en plus.

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