↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Big Black


Songs About Fucking


(00/00/1987 - Touch & Go - Post Punk - Genre : Autres)
Produit par

1- The Power of Independent Trucking / 2- The Model / 3- Bad Penny / 4- L Dopa / 5- Precious Thing / 6- Columbian Necktie / 7- Kitty Empire / 8- Ergot / 9- Kasmir S. Pulaski Day / 10- Fish Fry / 11- Pavement Saw / 12- Tiny, King of the Jews / 13- Bombastic Intro
Note de 3/5
Vous aussi, notez cet album ! (4 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
""
Freud, le 05/01/2005
( mots)

Qui n'a jamais entendu parlé de Steve Albini, producteur très convoité basé à Chicago dont la notoriété est principalement fondé sur sa contribution au succès de nombreux chefs d'?uvre (tels que In Utero de Nirvana, Dry et Rid of Me de PJ Harvey Surfer Rosa des Pixies et Pod des Breeders pour ne citer qu'eux) grâce à la qualité indéniable de sa production. Il est à savoir que, depuis longtemps, de nombreux petits groupes rock (tels que Dionysos en son temps et d'autres comme les nantais Chevreuil ou les suisses Honey for Petzy) traversent l'Atlantique pour profiter de ses services car bien que la notoriété du monsieur va en croissant et que la plupart de ses « clients » n'ont pas de budget faramineux, Albini a toujours conservé le même cachet, qui, contrairement à celui de ses collègues, n'est pas proportionnel aux recettes engendrées par l'album produit. Ceci le rend donc accessible à la majorité et témoigne donc de l'engagement franchement anti-commercial du personnage, réputé pour éviter tout compromis avec les maisons de disque.

C'est justement l'occasion sur cet album d'entendre la colère d'Albini éclater très violement, mais cette fois ci derrière un micro, car Albini est également musicien et compositeur. Il s'agit là du deuxième LP de son tout premier groupe, avant Rapeman et Shellac, ce dernier étant encore en activité. La première écoute surprend toujours, et peut même en effrayer plus d'un: le style (mouture post-punk, hardcore, ce que vous voudrez) est expéditif, violent et très minimaliste, les paroles sont crues (suffit de jeter un oeil à la pochette) et la production d'époque (datant de 1986) a plutôt mal vieilli (comme beaucoup de disques des années 80, mais ça leur donne un charme fou !). Mais tout ceci reste tout de même d'une redoutable efficacité : au fil des écoutes, on finit par apprécier puis carrément redemander de ce punk primitif et cradingue, où le chant hurlé et filtré d'Albini se retrouve noyé dans les saturations extrêmes et cinglantes des guitares, soutenu par le martelement d'une boîte à rythme.

Puis on retient certains titres comme de véritables « tubes », tels que "The Power Of Independant Truck" qui, dès le début du disque, nous laboure les neurones avec sa fausse double pédale. Sans compter les très accrocheurs "The Model", "He's A Whore" ou encore "Ergot".

Pas facile d'accès donc, peut-être réservé aux amateurs de la scène post-hardcore américaine, où figure en tête de proue les grands Fugazi.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !