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Critique d'album

Beggars Opera


Get Your Dog Off Me!


(00/07/1973 - Vertigo - Rock progressif - Genre : Rock)
Produit par

1- Get Your Dog off Me! / 2- Freestyle Lasdies / 3- Open Letter / 4- Morning Day / 5- Requiem / 6- Classical Gaz / 7- Sweet Blossom Woman / 8- Turn Your Money Green / 9- La-Di-Da / 10- Working Man / 11- Two Timing Woman / 12- Lady Of Hell Fire
Note de /5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Rock régressif"
François, le 02/07/2023
( mots)

Si l’année 1973 apparaît comme l’ère la plus faste du rock progressif, on sait qu’après 1974, le genre connut une phase de déclin qui se prolongea petit-à-petit dans la deuxième moitié de la décennie. N’y avait-il pas, dès cet âge d’or, quelques signes avant-coureurs, des sentinelles qui auraient permis de déceler la résistible ascension du rock progressif et la décrue à venir ? Après tout, du côté du heavy-prog’, Uriah Heep et Atomic Rooster se débarrassaient déjà de leurs élans progressifs, et certains n'hésiteraient pas à dire que les excès de Yes sur Tales from Topographic Ocean, d’ELP sur Brain Salad Surgery ou de King Crimson sur Larks’ Tongues in Aspic, étaient déjà significatifs quant à l’avenir promis au genre ...


C’est peut-être là que se trouve l’intérêt d’une chronique à propos de Get Your Dog Off Me!, quatrième album de Beggars Opera. Après trois opus magistraux, qui avaient montré la capacité du groupe à incarner la scène symphonique d’inspiration classique, Beggars Opera propose son dernier acte, du moins, le dernier du groupe dans sa formation initiale. Seul le chant connait une phase instable, puisqu’en 1972 Martin Griffiths fut remplacé par Pete Scott puis par Linnie Patterson qui intervient sur cet album. Malgré ce changement, on parlera là de la formation canonique puisqu’après cet opus, Beggars Opera réapparut avec un important changement de personnel.


Mais cette relative stabilité cache un retournement stylistique total que la pochette catoonesque laisse imaginer : l’album se compose de titres assez courts inscrits dans un classic-rock convenu, marqué par une touche folk et par une inspiration étatsunienne. Ainsi vont les countrysant "Get Your Dog Off Me" et "Sweet Blosson Woman", le boogie-rock "Freestyle Ladies", le slow "Open Letter" ou le hard-rock à orgues "Working Man". On passe de l’agréable ("Turn Your Money Green") au franchement anecdotique ("Morning Day", "La Di-Da"), sans jamais tomber dans le mauvais goût ... Mais sans jamais réellement attirer l’attention de l’auditeur. Seule la combinaison instrumentale qui ferme la première face sur la guitare acide de "Requiem" et ouvre la seconde avec la démonstration de claviers sur "Classical Gas" évoque le passé progressif de Beggars Opera. L’inspiration classique y est nette dans les mélodies et les sonorités (clavecins) qui tentent également des variations plus modernes.


Que dire de l’abandon de rock progressif dès 1973 par l’une des plus anciennes formations du genre, qui plus est parmi les plus inscrites dans ses canons esthétiques ? Une préfiguration de l’avenir, même si cette interprétation est téléologique ? Ou seulement la fin de vie, un peu dérisoire, d’une formation pionnière ? Chacun se fera son idée.


À écouter : "Classical Gas", "Turn Your Money Green"

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