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Critique d'album

Accept


I'm a Rebel


(14/06/1980 - CBS - Heavy / Power / Speed - Genre : Hard / Métal)
Produit par Accept, Dirk Steffens

Note de 2.5/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"De Sydney à Solingen"
François, le 24/08/2023
( mots)

À partir de la deuxième moitié des années 1970, l’influence massive d’ACDC se fait sentir sur la scène hard-rock et se poursuit au sein du renouveau Heavy du début des Eighties : certains groupes de la NWOBHM gardent les stigmates de leurs écoutes répétées du combo australien, tandis que sur le continent, Trust, Krokus ou Accept empruntent des éléments esthétiques aux Aussies. En ce qui concerne Accept, le goût des riffs efficaces et le chant éraillé d’Udo favorisent les parallèles, mais il y a encore davantage : en 1980 les Allemands sortent le titre "I’m a Rebel", composé en 1976 par Alexander Young, ex-Easybeats, mais surtout frère ainé de la fratrie australo-écossaise des Young dont deux membres, Malcolm et Angus, forment le noyau dur d’ACDC.


La chanson "I’m a Rebel" avait été écrite pour ces derniers, une version aurait même été enregistrée avec Bon Scott, mais c’est finalement Accept qui en tirera les bénéfices. Rien d’original ni de fabuleux dans ce titre calibré qui reste cependant un hymne irrésistible. Surtout, "I’m a Rebel" rehausse un album à l’inspiration variable, comme le reconnaissent sans rechigner les membres du groupe : sans être mauvais, l’opus se situe dans la moyenne des productions heavy de l’année 1980, ce qui, en pleine explosion du genre, ne laisse que peu de chance d’être retenu par le public.


Ainsi, de nombreux titres s’inscrivent dans l’esthétique NWOBHM la plus calibrée possible, à l’image des entraînants "Do It" et "China Lady", ou des très classiques "Thunder and Lightning" et "I Wanna Be No Hero". Sur ce dernier titre, la basse disco est d’un goût bien plus discutable que sur "Save Us" où, accompagnée de chœurs féminins, elle relève une composition initialement basique, même si le coup marketing se sent à plein nez.


Comme sur l’opus précédent, Accept ne rechigne pas à s’adonner à la ballade dans la lignée de Scorpions (période Roth), et réussit brillamment l’exercice sur "No Time to Lose" aux lignes de guitare très mélodiques. Dans ce registre, ils n’hésitent pas à sortir des sentiers battus quand ils font commencer "The King" comme une pièce de guitare classique avec de somptueux arpèges, même si notre enthousiasme est modéré par un refrain un peu mièvre.


Après deux albums et une absence de retours substantiels, le temps de l’émancipation est venu pour Accept qui prendra son destin en main : avec Breaker, l’identité du groupe apparaît au grand jour. S’ouvre alors un âge d’or qui rendra la formation véritablement culte.


À écouter : "I’m a Rebel", "No Time to Lose", "Save Us"

Commentaires
DanielAR, le 24/08/2023 à 20:06
Les petits rockers de 1980 avaient ignoré les premiers efforts d'Accept. Je me demande même si j'ai jamais vu les deux "début-albums" dans les bacs des disquaires. "Breaker" a un peu éveillé les consciences (grâce à sa pochette et à sa production) mais il a fallu attendre la trilogie "Restless...", "Balls..." et "Metal Heart" pour aviver vraiment la flamme. Louons au passage la patience des labels de ces époques anciennes qui laissaient aux groupes le temps de "maturer". Parfois en-dehors de toute logique économique immédiate. C'était bien, c'était chouette, comme disait l'autre.