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Critique d'album

UFO


Force It


(00/07/1975 - Chrysalis - Hard-Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par Leo Lyons

1- Let It Roll / 2- Shoot Shoot / 3- High Flyer / 4- Love Lost Love / 5- Out In The Street / 6- Mother Mary / 7- Too Much Of Nothing / 8- Dance Your Life Away / 9- This Kids (Including, Between the Walls)
Note de 5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Sale de bain"
François, le 12/04/2025
( mots)

Avec le recul, il semble que l’ovni de la pochette de Phenomenon (1974) puisse symboliser l’abandon du space-rock par UFO au profit d’un hard-rock agressif et mélodique, un choix judicieux qui permit au groupe de renouveler le rock saturé anglais dans la deuxième moitié des années 1970, alors que les États-Unis commençaient à prendre le dessus. L’arrivée du guitariste prodige Michael Schenker s’était avérée essentielle dans cette évolution, dont le succès doit également à un entourage au nez fin, le producteur Leo Lyons (ex-Ten Years After) et les graphistes d’Hipgnosis pour les illustrations. Pour Force It, le collectif signe une pochette très provocatrice, qui vaut d’ailleurs la censure des autorités américaines, comme s’il s’agissait de jouer la compétition avec les rivaux de Scorpions jusque dans le mauvais goût de leurs visuels.


Tout amateur de rock le sait, Force It vient confirmer le tournant pris sur Phenomenon et l’entrée dans l’âge d’or du groupe qui devient une des formations incontournables du hard-rock jusque dans les années 1980. L’opus repose néanmoins sur des titres plus resserrés et efficaces, sans pour autant se refuser quelques enrichissements esthétiques avec la participation de Chick Churchill aux claviers, recruté par Lyons chez ses anciens collègues de Ten Years After.


L’histoire aura vite fait de retenir quelques tubes toujours inscrits dans les annales du rock, comme "Let It Roll", un titre assez simple de prime abord mais magistralement relevé par les variations mélodieuses de Schenker, ou l’immédiat "Shoot Shoot" capable de séduire un public large. Plus original, "Out in the Street" joue le contraste entre les claviers doux comme de la guimauve et la guitare musclée du refrain, le tout bénéficiant d’une belle incarnation de la part de Phil Mogg.


Mais au-delà de ces incontournables, on appréciera tout autant la fibre juvénile de "Love Lost Love" et son beau solo final, la solennité de "Too Much of Nothing" et son pont classieux, le groove de "Dance Your Life Away" et la lourdeur de "Mother Mary" où le chorus de Schenker joue sur la vélocité virtuose. Ce dernier est bel et bien le principal atout de l’album, grâce à un jeu capable de bien des variations, comme en témoignent la volupté de ses arpèges acoustiques sur la ballade "High Flyer" et la diversité de ses interventions sur "This Kid's".


Plus cohérent que Phenomenon, Force It permet au groupe d’affirmer son talent, même s’il ne comporte pas de titres aussi marquants que "Doctor Doctor" ou "Rock Bottom". C’est ainsi qu’UFO s’impose comme une valeur sûre pour de nombreuses années, au point de devenir l’un des parrains de la nouvelle vague Heavy Metal au début des années 1980.


À écouter : "Let It Roll", "Shoot Shoot", "Out in the Street"

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