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Critique d'album

Pulp


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(06/06/2025 - - Britpop - Genre : Rock)
Produit par James Ford

1- Spike Island / 2- Tina / 3- Grown Ups / 4- Slow Jam / 5- Farmers Market / 6- My Sex / 7- Got to Have Love / 8- Background Noise / 9- Partial Eclipse / 10- The Hymn of the North / 11- A Sunset
Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"La britpop a encore (et toujours) des choses à dire"
Camille, le 14/06/2025
( mots)

Trente ans après le culte Different Class (1995), vingt-quatre ans après le moyen We Love Life (2001), Pulp revient avec son huitième et efficace album More, un come-back réussi. 


Exister musicalement au Royaume-Uni dans les années 1990 sans être ramené à la querelle Blur / Oasis, c'est quasi impossible. Relégué en arrière plan ou bien mis de côté au profit de la rivalité Albarn / Gallagher ; Jarvis Cocker, leader de Pulp, a su s'imposer dans les charts britanniques avec son univers cynique, excentrique et nostalgique, notamment de ses influences telles que Bowie, qu'il semble parfois invoquer. Sa personnalité de dandy rebelle, ses thèmes récurrents comme l'amour, le sexe et les classes sociales font sa popularité. Les irrésistibles titres "Common People" et "Disco 2000" contribuent à la renommée du groupe, le siècle dernier.


Deux autres albums se succèdent mais rencontrent de moins en moins de succès. Début des années 2000, l'ère Pulp est au silence et aux projets personnels (albums solos pour Jarvis Cocker et reprise de chansons françaises pour The French Disptach de Wes Anderson, entre autre). Le groupe finit par se réunir sur scène et en retrouvant son public, il se sent prêt à composer de nouveau. Suite au décès de sa mère et de Steve Mackey (bassiste du groupe) en 2023, Jarvis Cocker réalise qu'il est en mesure de créer, d'écrire et de chanter mais surtout qu'il a une audience avec qui il peut tout (re)partager. 


More, c'est onze morceaux gorgés d'émotions et de sincérité, c'est le plaisir de retrouver la voix suave de Jarvis Cocker sur des titres effervescents comme "Spike Island", qui ouvre l'album, ou "Got to Have Love", disco-rock clin d'œil à ses grands succès. C'est un tourbillon où se mêlent des styles et des sentiments variés sans ne jamais perdre en cohérence, ni en profondeur. Et c'est ainsi qu'on passe de la joie pop avec "Tina" et "Grown Ups" aux ballades langoureuses type "Farmers Market" et "My Sex" au phrasé envoûtant.


Le crooner Jarvis Cocker, maintenant soixantenaire, chante, sursurre, la complexité des relations humaines, qui est la narration principale de l'album. Il entrelace son introspection à la critique de la société, puis il aborde l'amour, les regrets et le vieillissement sur un fond sonore élégant parfois même cinématographique. Cordes, claviers, guitare, violon, percussions sous la production de James Ford (Arctic Monkeys, The Last Shadow Puppets, Foals, Gorillaz, The Last Dinner Party, Fontaines D.C.) qui harmonise les instruments et la voix de Jarvis Cocker pour un résultat éblouissant et intimiste comme sur "Background Noise" et sa magnifique orchestration mélancolique.


Si son style a évolué - la britpop c'était il y a trente ans - Pulp ne trahit en rien son identité. More est un retour qui combine plaisir nostalgique et cynisme enthousiasmant. Le charme anglais ! 

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