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Critique d'album

Avatarium


Between You, God, the Devil and the Dead


(24/01/2025 - - Stoner / Doom - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Lourdeur mélancolique"
François, le 09/04/2025
( mots)

Alors que la chaleur ensoleillée du printemps vient chasser la brume et le froid de l’hiver, il est temps de ramener les mélomanes vers la mélancolie poignante d’Avatarium qui avait inauguré l’année 2025 de ses mélopées plombantes et rafraîchissantes. Active depuis 2013, la formation suédoise déploie son esthétique Doom, un substrat issu de l’influence initiale du fondateur Leif Edling (de Candlemass, mais en repos depuis 2017), vers une direction occulte mélodieuse dont la tristesse est magistralement portée par le chant Jennie-Ann Smith. Cette dernière inclinaison avait été accentuée à la défaveur du Doom sur leur dernier opus, Death, Where Is Your Sting (2022), une cinquième réalisation studio particulièrement réussie.


Trois ans plus tard, Avatarium se veut toujours aussi ténébreux, en témoignent l’illustration mettant en scène la camarde au piano en compagnie du corbeau totémique du groupe, et plus encore le titre de l’opus Between You, God, The Devil And The Dead, qui sert également d’intitulé au morceau à l’orientation aussi pop que lacrymale. Sur cette pièce finale, le duo piano-voix met en valeur l’incarnation impeccable de Jennie-Ann Smith, tandis que quelques interventions des percussions et de la guitare, tempétueuse et hésitante à la fois, approfondissent la sensibilité du propos.


Or, ce nouvel opus se situe volontairement à mi-chemin entre d’une part son devancier, à l’image de "My Hair Is On Fire (but I'll Take Your Hand)", dont l’esthétique est très proche de l’album précédent par la magie des variations de puissance entre les couplets et les refrains, ou encore de l’excellent "Lovers Give A Kingdom To Each Other", aux aspérités folk enrichissant la diversité de l’album. Et d’autre part, ce dernier renoue avec l’orientation première et plus Doom d’Avatarium. On citera cette fois-ci le plus long "Until Forever And Again", une suite macabre qui évoquerait un Dool moins progressif, et la deuxième partie de "Notes From Underground", qui accueille l’auditeur avec de charmantes lignes hispanisantes afin de donner à la guitare le loisir d’une exposition plus importante.


Mais le coup d’œil dans le rétroviseur prend avant tout la forme d’un rock revival qui plonge ses racines dans les années 1970 – Suède oblige. L’épique "Long Black Waves" au riff vibrant, sème subtilement des notes de guitare et impose ses claviers finaux à la mode de Deep Purple, ceux-là même qu’on retrouve sur la conclusion de "Being With The Dead", un titre au riff doom-esque dont le pont emprunte néanmoins à Blue Öyster Cult sa flamboyance pop. Avatarium teinte ainsi sa musique de références classiques au point d’être plus simplement hard-rock sur le concis "I See You Better In The Dark", très proche de Lucifer par son efficacité. 


Avec le printemps, vous n’avez plus à avoir peur que vos larmes ne se glacent sur vos joues à l’écoute d’Avatarium : l’équinoxe vous retire l’unique excuse pour ne pas succomber à leur mélancolie.


À écouter : "Long Black Waves", "Between You, God, The Devil And The Dead", "Lovers Give A Kingdom To Each Other"

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