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Critique d'album

JPL


MMXIV


(30/06/2014 - Quadrifonic - Rock progressif - Genre : Rock)
Produit par

1- Je suis roi / 2- Invisible Death / 3- Le dernier souffle de vent / 4- Mad science / 5- Lifelines / 6- L'un contre l'autre / 7- Superhero / 8- MMXIV
Note de 4.5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"La Seconde bataille du sucre"
François, le 29/04/2025
( mots)

Bien occupé par Nemo, groupe phare du rock progressif français dont la qualité des albums ne faisait que croître depuis la sortie de Barbares (2009), ainsi que par son projet metallique WolfSpring, Jean-Pierre Louveton avait mis sa carrière solo entre parenthèses. En effet, aucun album n’était paru sous le nom de JPL depuis Retrospections Volume 1, en 2008. Or, à la veille de la sortie de l’ultime Coma (2015), un cinquième opus offre ses notes pour plus tard : MMXIV, justement intitulé par sa date de sortie (pour ceux qui auraient du mal avec les chiffres romains).


S’il est notable que la musique publiée sous le nom de JPL soit volontairement moins complexe que celle de Nemo, MMXIV s’avère être un album véritablement progressif : il comporte ainsi de nombreuses suites de belle longueur et il se veut être un album-concept sur les malheurs (et les erreurs) des sociétés humaines du Moyen-Âge à nos jours  - une perspective millénaire bien figurée par Stan W. Decker sur la pochette composée d’individus issus de différentes époques. En outre, JPL s’acoquine avec des figures du rock progressif hexagonal dont Dominique Leonetti de Lazuli, qui vient prêter sa voix délicate sur le sublime "Le dernier souffle de vent", chef-d’œuvre de sensibilité dont les arpèges pourraient évoquer le Black Album de Metallica.


Preuve de cette orientation progressive, JPL offre plusieurs pièces d’ampleur qui prennent le temps de déployer un propos complexe : "Je suis roi", l’ouverture atmosphérique angélique qui finit par monter en puissance dans une phase plus épique et metallique centrée sur la guitare, ou "Mad science" un titre de Metal progressif remarquable par le soin apporté dans la composition des mélodies, des riffs, des chorus et des arpèges, qui viennent souligner le talent du guitariste. Le thème de l’opus s’avère propice aux anachronismes musicaux qui teintent magnifiquement l’esthétique de certains titres, notamment le final "MMXIV", une grande fresque Metal-progressive parfois orientalisante, toujours mélodique, qui impressionnera les amoureux d’exploits à la six-cordes.


On notera le choix du bilinguisme avec une dominante francophone colorée par quelques passages en anglais, sûrement inspirés par l’expérience WolfSpring. C’est le cas de l’entraînant "Invisible Death", à l’orientation assez metallique, du plus progressif "Superhero" (où l’influence de Dream Theater se fait sentir), ou de l’accrocheur et virtuose "Lifelines", qui jongle entre les langues. Ces formats plus courts permettent aussi d’adopter le registre de la chanson rock auquel tient l’artiste ("L'un contre l'autre").


Avec MMXIV, JPL offre le premier grand album de sa discographie soliste et dévoile tout le potentiel d’une aventure sans Nemo : elle ne tardera pas à s’imposer au grand dam des musiciens comme du public, tout en offrant une merveilleuse compensation.


À écouter : "MMXIV", "Le dernier souffle de vent", "Mad science", "Lifelines"

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