↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Running Wild


Gates to Purgatory


(00/10/1984 - Noise Records - Power Metal à tendance pirate - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Victim of States Power / 2- Black Demon / 3- Preacher / 4- Soldiers of Hell / 5- Diabolic Force / 6- Adrian S.O.S. / 7- Genghis Khan / 8- Prisoner of Our Time / 9- Walpurgis Night (The Sign Of Women's Fight) / 10- Satan
Note de /5
Vous aussi, notez cet album ! (0 vote)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Running Wild n'est pas encore engagé dans la voie de la piraterie que déjà Satan l'habite"
François, le 09/06/2024
( mots)

Vagabonds des mers, hommes sans attache, sans passé ni futur, les pirates ne laissent pas beaucoup d’informations qui permettent de saisir leur origine, leur parcours et la trajectoire les ayant conduits à mener une vie de boucanier. Comment devient-on pirate ? Nul ne le sait vraiment. On pourra alors trouver une compensation en explorant les premiers pas de Running Wild avant qu’ils n’inventent le "Pirate Metal" (du Power Metal traitant de la piraterie avec des lignes mélodiques qui évoquent l’épopée maritime).


Avant de brandir le Jolly Roger, le combo a dû stagner de longues années dans la rade de son port d’attache, Hambourg. En effet, la bande de Rolf Kazparek est active depuis le milieu des années 1970, occupée à la faire vivre en Allemagne la flamme du Heavy Metal allumée en Angleterre (le nom Running Wild est un hommage à Judas Priest - voir Hell Bent for Leather, 1978), et met plusieurs années à sortir son premier album, Gates to Purgatory.


Alors, que fait-on avant de prendre les voiles pour devenir l’équipage de pirates le plus célèbre de l’histoire du Metal ? La réponse est simple : du Heavy Metal parfois speed et des rituels sataniques inspirés par leur guitariste mystique Gerald Warnecke. Car l’imagerie n’est pas encore celle de Tortuga, en témoigne la pochette qui arbore les oripeaux d’un Rob Halford et laisse apparaitre une croix enflammée. En témoigne aussi les thèmes des titres comme "Preacher", un mid-tempo à la voix caverneuse, le Priest-ien "Black Demon", le véloce "Diabolic Force" au final fabuleux ou le plus agressif "Soldiers of Hell" au solo majestueux. Les futurs gimmicks caractéristiques du combo commencent déjà à se mettre en place, comme l’illustre "Victim of the State Power", à l’intitulé très Accept-ien, sur lequel on entend des refrains aux chœurs emphatiques et des soli mélodiques typiques du jeu de Rock’n’Rolf qui affiche déjà un niveau remarquable et un sens aiguisé de l’épique ("Genghis Khan" mériterait aussi d’être écouté pour figurer ce propos). La future mascotte du combo est d’ailleurs évoquée sur "Adrian SOS", un défouloir speed que n’aurait pas renié Venom et qui reste toujours prisé des fans. Aux côtés des grands noms anglais, les pionniers germaniques d’Accept restent bel et bien un modèle pour ses cadets ("Prisoner of Our Time"). 


Gates to Purgatory n’a pas encore la puissance des futurs albums de corsaires et comporte encore quelques maladresses, mais il n’en demeure pas moins un premier essai très honorable qui est un peu négligé dans la postérité. Car avant même de louvoyer à travers les Sept mers, Running Wild était déjà prêt à prendre le large.


À écouter : "Victim of the State Power", "Black Demon", "Soldiers of Hell", "Genghis Khan"

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !