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Top 10 des vacances - #87 Wilco


Diego, le 23/02/2023

Pour occuper vos vacances, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd'hui, le mythique groupe de country et d'americana (mais pas que ! ) Wilco.

 

10-  "Love Is Everywhere", Ode To Joy, 2019.

Le morceau le plus récent de la liste prouve que le talent de Wilco s’étend sur au moins deux décennies. Certes le thème et sa déclinaison en vers par Tweedy sont un peu naïfs, mais les envolées de guitares de Nels Cline suffisent pour assurer la présence du titre dans ce top 10.

 

9- "If I Ever Was a Child", Schmilco, 2016.

Seule incursion dans ce classement du pourtant agréable Schmilco, ce morceau relativement bref est un lent crescendo dans le pur style americana / country si représentatif des racines de Wilco. Il s’agit d’une tentative de rentrer en contact avec l’enfant qui sommeille en chacun de nous, et qui est souvent enseveli par les mondanités du quotidien.

 

8- "Sky Blue Sky", Sky Blue Sky, 2007

Le titre éponyme d'un des albums phares du groupe est une ballade assez classique mais d'une pureté et d'une clarté musicale rare. Le supplément d'âme apporté par la guitare de Cline porte le morceau et la poésie de Tweedy en font un moment à part sur un disque mythique.

 

7- "Hate It Here", Sky Blue Sky, 2007.

Si la structure musicale évoque l’album blanc des Beatles, avec ses ruptures et ses curiosités, le thème abordé est des plus classiques : tuer l'ennui pour masquer le manque. Les paroles du frontman ne manquent pas d'humour, et sont toujours complétées d'un brin de poésie. ("I even learned how to use a washing machine, keeping things clean doesn't change anything" / "J'ai même appris à utiliser une machine à laver, mais garder les choses propres ne change rien").

 

6- "You and I", Wilco (The Album), 2009.

Qui de mieux que Leslie Feist, probablement la plus belle voix de l’indie, pour accompagner Jeff Tweedy sur ce titre décrivant une vision moderne et proche de l’idéal réaliste de la relation amoureuse. Un écho de la citation de Khalil GibranEt tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus : car les piliers du temps se tiennent à distance, et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre”. 

 

5- "Via Chicago", Summerteeth, 1999.

L’hommage des musiciens à leur ville d’origine, sur fond de complainte déchirante et de solos de guitare dissonants. Les arpèges de piano à mi-titre sont tout bonnement irrésistibles. Les prémices des expérimentations sonores de Yankee Hotel Foxtrot sont déjà là !

 

4- "Heavy Metal Drummer", Yankee Hotel Foxtrot, 2002.

Quasiment tout l’album pourrait constituer un top 10 tant la grâce touche le groupe de Chicago. "Heavy Metal Drummer", appelant à l’innocence d’un temps révolu, est un classique parmi les classiques et systématiquement un des moments phares des concerts du groupe, qui y démontre tout son savoir-faire en dehors des sentiers battus du country rock (en témoignent les synthés en fin de titre).

 

3- "How to Fight Loneliness", Summerteeth, 1999.

Porte-étendard du sublime Summerteeth, premier triomphe critique du groupe, ce titre mélancolique décrit les subterfuges plus ou moins subtils employés par chacun d’entre nous pour masquer notre désarroi. Dès les premiers accords, on éprouve la sensation d’être confronté à un titre à la beauté évidente. Le signe des grandes chansons.

 

2- "Impossible Germany", Sky Blue Sky, 2007. 

L’avènement de Nels Cline en tant que guitar hero du collectif. La progression presque jazzy qui laisse ensuite place à la maestria du guitariste est tout bonnement imparable. La voix de Tweedy est chargée d’émotion et de mélancolie sur cette bande originale de la recherche de l’utopie.

 

1- "Jesus, Etc", Yankee Hotel Foxtrot, 2002.

Le classique parmi les classiques de la bande à Tweedy. Un bijou de mélodie chaloupée où le violon vient parfaitement se mêler à la discussion. L’apex du meilleur album du groupe, sous forme de catharsis offerte à l’Amérique post 11 septembre.

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