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Rock en Seine 2007


Tim, le 08/09/2007

Samedi 25 Août


La journée de samedi commence par le show original de Puppetmastaz. Les allemands se cachent derrière un drap avec leur nom dessus pendant que des marionettes jouent le rôle des membres du groupe. Le travail est très abouti, chaque voix a sa marionnette, le tout se veut décallé et entre chaque morceau les marionettes mettent l'ambiance avec des gags. Une prestation globallement intéressante même si seule l'originalité m'a séduite, la tendance hip-hop du tout ne m'ayant pas conquis. Sur la grande scène, les Fratellis, eux, ont du mal à remplir tout l'espace. Un peu trop statiques à mon goût, ils ont quand même fière allure avec leurs tubes bien sentis. La foule est déjà là, venue nombreuse pour les voir et ils n'ont déçu personnes. Ensuite l'on devait avoir la chanteuse la plus en vogue du moment, à savoir Amy Winehouse mais ses déboires l'ont conduit à un repos forcé. Illico presto les organisateurs ont du trouver un remplaçant à la hauteur et ils n'ont pas décus. Les californiens de Cold War Kids auteurs d'un premier album très remarqué nous ont proposé un set à la hauteur de ce que l'on était en droit d'attendre. Une rythmique déstructurée très particulière, des titres splendides en font l'un des groupes les plus en vue du moment. On regrettera seulement l'inégalité qui se ressent également sur scène. Un groupe à suivre de près dans tous les cas.


Jarvis Coker c'est le leader charismatique de Pulp. Auteur de son premier album solo il y est tout autant déjanté qu'il ne pouvait l'être auparavant. Phénomène extravagant il a éclaté le public de sa classe et a fait de son show un moment très particulier. Il a une telle présence scénique que les chansons qui pourraient sembler anecdotiques sur l'album prennent une autre dimention. Il n'hésite pas à prendre la foule à partie, essaye de parler français (il vit en France mais a encore des progrès à faire), à blaguer sur l'espace laissé vacant au milieu de la foule à cause d'un excès de boue localisé. Un concert très plaisant. C'est ensuite à CSS d'amasser les festivaliers. Précédées d'une réputation de groupe à faire danser les foules, les filles ne dérogent pas à l'habitude. L'ambiance est festive, la scène décorée de ballons multicolores et le public se dandine allègrement. La chanteuse est de loin la plus excentrique, vêtue pour l'occasion d'une tunique fluo multicolore, elle n'a pas froid aux yeux. Un lancé de confettis sur la foule pour cloturer le tout, il ne reste plus qu'à faire éclater les ballons, pari encore une fois réussi pour le groupe brésilien. The Jesus and Mary Chain ce nom ne vous dit peut être rien si vous êtes jeunes mais pour certains, plus aguéris, c'est le groupe à voir aujourd'hui. On ne les avaient pas vu sur scène depuis près de 10 ans, de quoi susciter l'engouement des fans de l'époque. Son noisy à souhait et manque total de communication vers le public des frères Reid, rien n'a changé... La foule pourrait à l'heure qu'il est aller se masser davant la grande scène pour attendre la tête d'affiche qu'est Tool. Il n'en est rien et c'est la scène de la cascade (qui accueille les Rita Mitsuko) qui a le droit à toutes les attentions. Il aura été rare de voir sur ce créneau horaire un groupe avec autant de chance. En effet les Rita Mitsuko font carton plein. A quoi est-ce dû me direz vous ? Sûrement au fait que chacun connait au moins une chansons de ce groupe et qu'il a voulu aller l'entendre, peut être que les plus durs des fans de Tool sont déjà devant la grande scène mais que les autres se sentent moins concernés par le métal des américains. Pour ma part c'est le cas, j'ai été satisfait des vieilles chansons des Rita comme 'Les histoires d'Amour finissent mal' et je n'ai pas accroché au son de Tool. C'est donc assis paisiblement devant la scène de l'Industrie que j'ai été écouter le trip-hop d'Alpha. Un moment très agréable et relaxant pour finir la soirée.
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