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La série d'été Albumrock : #16 Running Wild


François, le 21/07/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, à l’abordage du Power Metal avec Running Wild.

 

10- "The Brotherhood", The Brotherhood – 2002. Ah, cette batterie mécanique et cette production, Angelo Sasso aka boite-à-rythme aura fait couler de l’ancre (jeu de mots obligatoire), comme la plupart des albums quasi-solo du XXIème siècle. Néanmoins, on peut trouver derrière l’anecdotique et le très moyen quelques petits trésors, comme ce morceau-titre épique à la mélodie léchée et au solo entraînant. Du Rock’n’Rolf pur-jus.

 

9-"When Time Runs Out", Victory – 2000. Un titre plus simple et plus efficace qu’à l’habitude pour un album moins mauvais qu’il n’y paraît ; ce qui ne change pas c’est le sens de la mélodie et du refrain plein de classe, même quand Running Wild se dirige vers du hard-rock plus conventionnel.

 

8- "Conquistadores", Port Royal – 1988. Toute confusion avec "L’Aventurier" mise à part (on m’a fait le coup, anecdote véridique), "Conquistadores" fait partie des titres cultes du groupe. Moins de pirates mais toujours des traversées atlantiques, c’est un extrait de leur premier grand album qui vaut non seulement le coup d’oreille mais aussi le coup d’œil pour son clip incroyable.

 

7-"Soulless", Black Hand Inn – 1994. Dernier album de la période purement pirate et concept-album incarné par Kasparek lui-même (on le retrouve en couverture aux trois âges de sa vie), Black Hand Inn comporte quelques titres de belle facture, dont l’évocateur et épique "The Phantom of Black Han Inn" mais également des pièces plus immédiates comme "Soulless", du pur Running Wild dans ce qu’il a de meilleur, refrain hymnique en prime.

 

6- "Treasure Island", Pile of Skulls – 1992. Pour dérouler ses concepts historiques, Running Wild n’hésite pas à tresser des morceaux-fleuves cinématographiques : "Calico Jack", "Battle of Waterloo", "Genesis", et bien sûr "Treasure Island", le plus réussi dans le genre.

 

5- "Marooned", Death or Glory – 1989. Il était temps de faire un détour par le meilleur album des boucaniers du Metal ; "Marooned" exprime parfaitement ce qui fait le charme du groupe : 25 riffs différents tous ultra mélodiques, des plans de guitare épiques, des soli où chaque note est pesée …

 

4-"Blazon Stone", Blazon Stone – 1991. Au tournant des années 1980-90, Running Wild n’a jamais laissé au hasard ses ouvertures d’album, quitte à y placer leur meilleur cartouche, en l’occurrence un morceau-titre relativement long (l’introduction n’y est pas pour rien, mais la partie soliste non plus), excellent jusqu’au final qui sent bon la poudre d’une bataille navale au canon.

 

3- "Riding the Storm", Death or Glory – 1989. Un titre qui aurait pu être #1, notamment pour son introduction magistrale. Du reste, c’est là qu’on apprend comment composer un titre de Power Metal pirate : il faut une mélodie un peu celtique qui évoque aussi la chanson à boire, un refrain facile à chanter en cœur, des grosses guitares et des mélodies martiales.

 

2- "Ballad of William Kidd", The Rivalry – 1998. C’est avec ce titre que j’ai découvert Running Wild et que je suis tombé en pamoison devant les riffs endiablés et les mélodies épiques de Kasparek. Irrésistible du début à la fin (presque neuf minutes), il rappelle qu’il ne fallait pas enterrer le groupe trop vite et que la formule n’avait pas été complétement usée. Souvent imité, jamais égalé.

 

1- "Uaschitschun", Port Royal – 1988. Retour en haute-mer avec un extrait du tournant de leur carrière (Under Jolly Roger est vraiment surestimé, un simple album de transition), mais point de corsaires ni de jambes de bois ici, plutôt des esprits indiens – preuve que Running Wild a papillonné dans de multiples univers historiques – et un titre difficilement prononçable. Mais facilement mémorisable, dans un registre Heavy plus classique certes, avec tout de même un solo épatant. 

 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=66z8cuulupql 

En savoir plus sur Running Wild,

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