
Interview LYS

(Nicolas) Alors c'est du rock alternatif, qui oscille entre pop rock et electro. On chante en anglais car on est influencé par toute la vague de rock qui va de Radiohead, la bonne époque de Placebo, Muse ..
Tu n'as jamais voulu chanter en français ?
Si j'ai déjà fait un titre, mais c'était pas ça .. Je ne dis pas que je ne le ferai pas dans le futur mais pour le moment non.
L'an dernier tu es venu au Printemps de Bourges avec une autre formation, là il ne reste plus que toi et de nouveaux musiciens, donc peut on dire que tu es le 'pilier central' du groupe ?
En effet il ne reste plus que moi ! J'avais commencé tout seul, mais après pour faire de la scène, car ça fait plus de 3 ans que le projet existe, on est vraiment devenu un groupe à part entière … Après ça a bougé, on trouve pas tout de suite forcément la bonne équipe, et là on l'est depuis le mois d'aout, avec moi toujours à l'origine, et puis trois nouveaux membres. (un batteur, une bassiste et un guitariste).
Toi par exemple Alexandre tu venais d'où ?
(Alexandre) J'étais au conservatoire, ensuite j'ai fait une formation de technicien son mais ça marchait pas beaucoup, du coup j'ai intégré un groupe qui s'est détruit et j'ai rejoins LYS.
Donc vous avez un single autoproduit ..
(Nico) Oui on a un autoproduit, et un single en vente numérique, et là logiquement si tout se passe bien, on a gagné un tremplin avec Warner musique France, et du coup on devrait enregistrer un album dans leurs studios à Paris
Là vous avez fait les premières parties du groupe de Steve Hewitt, comment c'est parti, comment la rencontre s'est passée ?
Alors ça a commencé il y a exactement 1 an, le 22 avril. C'était à Londres à un concert, et il a bien accroché, du coup on a gardé contact, il nous a invité en première partie à la Flèche d'Or au mois d'octobre .. De mon coté je l'avais invité à Londres parce que je suis un gros fan de Placebo et … je voulais avoir de ses nouvelles (rires), et donc du coup il y a une petite histoire humaine qui s'est créée, et maintenant il nous prend en première partie à Londres, à Berlin, on va jouer à Rennes et à Nantes avec lui …

On a nous encore dit il y a 10 minutes qu'on était les Placebo français (ndlr : ils ont joué à l'improviste sur la scène sfr jeunes talents). Moi je le prends pas mal, forcément, mais après ça dépend quelle période. Moi je suis un peu nostalgique des débuts, donc si c'est cette période là, ça ne me dérange pas du tout. Après on peut pas se comparer à Placebo, c'est quand même un très grand groupe ! On m'aurait dit vous êtes les Carlos bretons, ça m'aurait plus ennuyé (rires)
Vous tournez à Londres, comment êtes vous arrivés là bas ?
La première date à Londres était au café de Paris, et en fait à l'époque j'étais allé voir le concert de The Servant là bas, je trouvais cet endroit super classe, du coup j'ai envoyé un mail et peu de temps après on a été programmés. Ensuite j'ai démarché d'autres salles, et de fil en aiguille des tourneurs français qui sont sur Londres, nous on pris en charge, nous ont rencontré, et voilà. Et là maintenant c'est Steve Hewitt qui nous y invite, au Borderline.
Quelles sont vos influences, vous écoutez quoi et vous partez de quoi ?
Pas mal de trucs, du Archive, Foals, Kings of Leon, qu'on écoute beaucoup sur la route, après ça diffère pour chacun,
(Alex) Moi j'écoute du jazz funk, donc ça apporte beaucoup dans le rock aussi. Anthony est comme moi, un peu jazz blues aussi, et Mathilde très comme Nico, genre Kills, enfin du rock. On mélange tout ça et ça colle pas mal.
On va finir sur une question sur le Printemps de Bourges quand même : ça fait trois années de suite que vous y venez et ça va crescendo
Oui on a commencé sur la scène Berry, puis dans un bar et là sur la scène sfr jeunes talents deux fois. Là ce qui est génial c'est qu'on est dans la programmation officielle, on a donc été annoncé dans la conférence de presse, on est dans les 'coups de coeur'. Après le Printemps qu'est ce que j'en pense ? C'est un festival où je ne viens jamais mais ça fait trois ans que j'y joue, donc c'est assez génial. Il y a plein de scènes, plein de chances et de moyens pour s'y produire, et jouer devant des pros. Par contre pour jouer sur les grandes scènes c'est pas facile de s'y intégrer, forcément.
(Alex) et là surtout on est en grande scène extérieure donc c'est doublement appréciable.
Merci beaucoup et bon concert alors !
Emilie.
Point actu : LYS sera au Zénith de Paris le 11 juin pour le Summerjam Festival (Neneh Cherry, Steve Hewitt ex Placebo, Yann Destal ex Modjo, Alan Wilder from Depeche Mode, Brian Molko etc...).
Myspace
Critique de l'album In my mind