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Eurockéennes de Belfort 2010


Elise, le 30/07/2010

Les révélations

The Black Keys


The Black Keys n'a pas sorti ses plus beaux atours pour se mettre le chapiteau dans le poche. Une batterie customisée au sigle de groupe avec un marqueur noir et un stabilo vert flou, quelques amplis pour entourer le duo, voilà le simple appareil sur lequel le groupe fait son entrée. Mais The Black Keys n'a pas besoin de fioritures. Le premier morceau est à peine entamé que le public est embarqué, l'ambiance surchauffée et les premiers slameurs emportés par un public qui suit la pulsation métronomique du batteur. L'efficacité du duo est totale, d'autant que leur son se voit renforcé par l'arrivée d'un bassiste et d'un clavier en milieu de set. Il prend alors une nouvelle ampleur, imposant le groupe comme une des révélations de ce premier jour.

Hot Chip


Il fait maintenant définitivement nuit sous le grand chapiteau, il est l'heure où certains sortent en boîte, bref, il est l'heure de danser sous le chapiteau. Ca tombe bien, Hot Chip et ses titres pop-dance-électro débarque sur scène. Dans leur tenue improbable autant sorti du petit nicolas que du manuel du geek, les anglais offrent une alternative inédite à David Guetta. L'attitude du groupe semble déteindre sur le public, où l'ambiance est à la cool. Pas de bousculade mais une volonté commune de danser sur le beat électro gentillet offert par Hot Chip. Les titres des anciens albums touchent moins une partie du public, mais les tubes de One Night Stand cartonnent. Dans son pantalon orange, nageant dans une chemise bleu clair rayé et une veste blanche, le chanteur pose ça voix aigüe sur des rythmes qui savent se durcir pour une ambiance plus rock. Hot Chip sait comment parler au public, et il le lui rend bien. Le set fut un exemple d'osmose dans la cool attitude, ça change.

General Electricks


Sous le chapiteau, les frenchies ont un succès inattendu. Certes, leur son est dansant et terriblement séduisant, mais le public semble surtout en mal de légèreté. Résultat, General Electrics et sa bonne humeur offre un moment de détente que tout le monde désirait sous la chaleur. Et voilà, un succès dans la poche.

Sexy Sushi


S'il était un concert qu'il ne fallait pas manquer cette année, c'est bien celui ci. Et il n'avait lieu ni sous le chapiteau, ni sur la grande scène. Non, il fallait pour cela rejoindre la loggia pendant le show de The XX. Un gros sacrifice, certes, mais le jeu en valait la chandelle. Car les deux énergumènes de Sexy Sushi, et particulièrement la chanteuse en roue libre, on offert un moment de grand n'importe quoi très rock'n roll sur la petite scène. Il faut dire que l'électro crash du groupe se prête à tous les débordements. Le show est à peine entamé depuis cinq minutes que déjà, les fichus posés sur scène sont dépotés et entame un slam involontaire. A la manière de Lady Gaga, la chanteuse se retourne la bouche couverte de sang, et continue de balancer ses "enculés d'enfants de putain" sur un beat métronomique. La suite ira crescendo, homme à tête de cochon sur scène, montée de tous les photographes, séance lesbienne avec une jeune fan topless, et stripteaseur pseudo-homo sur un titre parlant de "petit pédé". Tout ça est très marrant, mais devient forcément un peu lassant. Evidemment, la simple provoc ne suffit jamais.
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