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Binic Folks Blues Festival 2012
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Introduction
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- Vendredi 3 Août
- Samedi 4 Août
- Dimanche 5 Août
- Photographies des concerts
Samedi 4 Août
17h. Cette deuxième journée débute sur la grande scène avec la prestation d'un jeune groupe local, originaire de Saint-Brieuc, The 1969 Club. Il est emmené par une chanteuse-bassiste emplie d'énergie. Entre un punk policé et un rock louchant vers le stoner avec de puissants riffs qui font du bien leur set n'est pas inoubliable mais juste assez musclé pour remettre à niveau mes esgourdes. A La Cloche, un one-man-band à la voix éraillée n'économise pas son souffle en alliant le chant, son harmonica, ses deux fûts et un jeu de guitare bien bluesy-folk qui puise son essence dans le delta du Mississipi. Il a tous les airs d'être un vrai mec de là-bas en reprenant, entre autres, Sonny Boy Williamson. L'artifice fait son effet et je mets un certain temps à me rendre compte que ce Dirty Deep est alsacien...
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Harold Martinez a de quoi me mettre en émoi avec un folk rock qui rappelle par certains moments les 16 Horsepower. D'une voix chevrotante et touchante ses incantations mélancoliques sont parfaitement mises en relief par la batterie de Fabien Tolosa. Les sons qu'il sort de ses fûts claquent précisément et font mon bonheur. Je ressens cependant une trop grande retenue dans le jeu de guitare de Harold Martinez pour que ce duo nîmois me ravisse totalement. Ce n'est pas ce que j'attends de Magnetix. Le couple bordelais est déjà venu l'année dernière et est (re)connu pour son garage punk survitaminé. Je ne demande donc qu'à prendre une grosse dose de leur drogue électrique. Le fait est que le rugissant Looch Vibrato se révèle être un roi de la pédale. Pas de méprise dans mes propos, je parle ici de sa virtuosité à aligner et conjuguer de multiples effets lors d'un même morceau. Sa guitare fuzz(e) dans tous les sens et Aggy Sonora rythme la cadence sans relâche. Le public est en transe, bien qu'intense elle sera de courte durée. Tant pis, j'ai encore oublié l'espace d'une demi-heure que c'était gratuit.
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