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Compte-rendu de concert

Thomas Fersen


Date : 31/03/2006
Salle : Le Summum (Grenoble)
Première partie :
Hélène, le 05/04/2006
( mots)
Un jour, il faudra que je me penche sérieusement sur mon loupage systématique de début de concert. Peut-être qu'inconsciemment, je cherche à me simplifier la rédaction des articles... Toujours est-il que cette fois-ci, concert à 20h30, je pars à 19h45... tranquille... Oui mais, manifestation nocturne anti-cpe, coupure de tram en centre-ville, déboires et Cie, j'arrive à 21h. Tant pis, me dis-je innocemment, j'ai loupé la première partie comme d'hab... Mais quelle première partie ? me répond la lointaine voix de Thomas Fersen ! Déception d'avoir loupé 45 minutes de concert, compensée par un faufilage au 1er rang dû au panurgisme d'un public sagement aligné ; ce qui me permet de prendre de sympathiques photos (ou de prendre sympathiquement des photos moyennes) qu'il n'est pas possible de voir sur le site, sauf la toute petite là-bas en haut à gauche. (Tous ensemble : la v3 ! la v3 !) Du coup, une description s'impose : D'abord, une scène. Dessus, 6 musiciens, seulement vêtus de couvre-chefs... nan j'déconne, à part un bout de bidou qui apparaît de temps à autres et un mollet exhibé pour prouver une pilosité généreuse, on ne verra rien du corps de Thomas, au grand dam des demoiselles du public, déçues et désespérées (hop, une allitération en D). Je me permets une petite digression pour parler du public. Des filles, des femmes, des minettes... Les hommes présents sont des amants, époux, frères, conjoints, concubins, ou alors, ils sont gays ! (J'adore dire ce genre d'énormité). Juste pour dire que la parité n'est pas respectée dans ce public, et que les pépettes n'hésitent pas à balancer une cravate sur scène lors de la chanson adéquate, ou des bouquets de roses blanches quand M. Fersen évoque sa marraine grenobloise... surréaliste... Bref, à ce train, j'aurais fini de raconter le concert avant d'avoir décrit la scène, mais je n'ai pas perdu le fil, la preuve : Les 6 musiciens sont donc chapeautés, un turban pour l'organiste-accordéoniste, Alexandre Barcelone, des borsalino ou chapeaux melons noirs pour les autres (un batteur, un guitariste, un bassiste, un pianiste-violoniste et le chanteur) ; ils ont tous une sorte de classe rétro-étriquée, et l'air inspirés des mecs en train de faire des trucs de oufs, yeux fermés, bouche pincée et menton relevé, même lorsqu'ils ne jouent que 2 accords même pas dignes d'un "nutella" bien senti. Tous, sauf Alexandre Barcelone vêtu de son turban, sa blouse blanche, et qui a vraiment l'air de prendre son pied, franchement, simplement. Outre les instruments précités, d'autres apparaissent de temps en temps, plus ou moins incongrus, dont je ne connais pas les noms, mais que j'aurais tendance à appeler banjos, mandolines et autres ukulélés. Ceux là même qui sont à l'origine des petites ritournelles que l'on entend parfois sur les albums du groupe. Les lumières intimistes oscillent entre le violet, le bleu et le quadrillage vert printanier, voire même la boule à facettes pour le slow... et de temps en temps, quelques chorégraphies ou mises en scène viennent parfaire le show. Notons les postures préférées de Thomas Fersen, le recueillement, tête baissée chapeau légèrement soulevée, et la danse slave, mains sur les hanches et pas sautillant enivré. Un show bien lissé donc qui ne laisse que rarement l'occasion à un peu d'improvisation ou de vrai échange avec le public. Tout paraît calculé, les coups d'œil, les tripotages de micros, pour attiser les fantasmes de la gent féminine. Ce qu'on pourrait prendre pour de l'arrogance n'est-il que de l'humour sophistiqué et pince-sans-rire ? Il faut toutefois admettre que le spectacle est plaisant, les morceaux se déroulent sans fausses notes (même si on a parfois envie de douter de la totale sobriété du chanteur), certaines fins de chansons sont particulièrement envoûtante. Le groupe se fend de 3 rappels, et joue la majeure partie des chansons attendues je crois (sauf "les malheurs du lion" apparemment), et même "Pièce montée des grands jours" malheureusement sans la voix si complémentaire de Marie Trintignant. Donc oui, un bon moment, poétique, décalé et rigolo, même si j'en ressors un peu perplexe. Peut-être que son charme n'agit pas tout à fait sur moi.
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