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Compte-rendu de concert

Raphael


Date : 02/10/2006
Salle : Théâtre du Châtelet (Paris)
Première partie :
Elo, le 03/10/2006
( mots)
J’ai toujours été persuadée que Raphie était un surnom dont seule la mère fouettard sévissant sur TF1 chaque jour était affublée. Vous devinerez ma surprise lorsque hier, en me rendant au concert de Raphaël au Théâtre du Châtelet à Paris, j’ai découvert qu’un ban de midinettes criait Raphiiiiiiiiiiie, non sans rappeler les Patriiiiiiiiick d’il y a quelques années. Après la Bruelmania, passons donc à la Raphaëlmania. Si nous avions été au Zénith, encore, j’aurais peut-être pu comprendre, mais dans le contexte d’un théâtre aussi prestigieux, permettez moi de vous dire que ça faisait un peu tâche. D’autant plus que la production n’avait pas interdit les appareils photo… Grosse erreur ! Dans leur excitation et leur je-m’en-foutisme, ces jeunes personnes n’ont pas hésité à bousiller une création lumière magnifique avec leurs flashes d’appareils numériques et autres téléphones portables. Soit, Raphaël est un artiste apprécié des adolescent(e)s bouttonneux(ses). Mais ce n’est pas ce que m’inspire son personnage. Certes, il est joli garçon. En revanche, ce que j’ai vu hier soir au Châtelet, c’est un jeune homme passionné de musique et de chanson française, admirateur des plus grands, relativement à l’aise dans une forme de spectacle acoustique, même si le caractère très nasal de sa voix a pu me chatouiller l’oreille à certains moments. Avant dernier concert de la tournée, Raphaël nous a fait cadeau d’un joli set, accompagné de musiciens d’exception (piano, accordéon, batterie, contrebasse et guitare electro-acoustique). L’idée de ce spectacle était de mêler ses propres compositions avec des chansons qui l’ont marqué tout au long de sa jeune vie. Nous avons donc vu se juxtaposer des tubes comme "Caravane" ou "Ne partons pas fâchés" et "Elisa" de Gainsbourg, "Saint Etienne" de Lavilliers, "Une petite cantate" de Barbara ou encore "Le bon Dieu" de Brel. A côté de ces grands noms de la chanson, Raphaël n’a pas hésité à reprendre des jeunes artistes comme Camille avec un "Pour que l’amour me quitte", avec une voix très pincée un peu à la Brian Molko. Il n’a pas hésité non plus à nous faire (re)découvrir des poètes ou des chanteurs oubliés comme Gérard Manset ou Jean Genêt. A côté de toutes ces chansons magnifiques et peut-être un peu graves, l’écriture de Raphaël paraissait plus légère et anodine, mais les compositions souvent plus rythmées redonnaient vie à un set qui parfois tombait dans la mélancolie. L’idée était bonne, le concert charmant. On aurait apprécié un second rappel et quelques minutes supplémentaires de musique, parce que une heure et quart de show au regard du prix des places, c’était tout de même un peu court.
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