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Compte-rendu de concert

Ko Ko Mo


Date : 28/10/2023
Salle : Les Rotondes (Luxembourg)
Première partie :

Ce soir on découvre un groupe : Ko Ko Mo et une salle : Les Rotondes (Luxembourg). Les deux se montreront surprenants et chaleureux.

Rudy, le 10/11/2023
( mots)

Les Rotondes étaient deux anciennes remises à locomotives (d’où leur emplacement derrière la gare de Luxembourg) reconverties en lieu culturel. Dans cette espèce de grand salon pour 300 personnes, les Ko Ko Mo débarquent avec un énorme son dès les premières notes. On est d’entrée pris autant par la musique que par la présence scénique indéniable du duo nantais.

 

Avec ses longs cheveux bouclés, sa chemise à fleurs et sa voix très haut perchée, Warren Mutton semble tout droit sortit des 70’s, mais ce sont surtout la qualité de son jeu de guitare et sa performance vocale qui nous subjuguent, nous rappelant les envolées lyriques de Cédric Bixler-Zavala (At the Drive-In, The Mars Volta) Andrew Stockdale (Wolfmother), voire Jeff Buckley…

 

Le batteur ‘K20’ (pour Kévin, son nom de famille n’étant pas facile à porter!) n’est pas en reste. Son kit de batterie donne l’impression qu’il joue, souvent debout, devant les fûts et non derrière ceux-ci… Avec une gestuelle à la Richard Kolinka (Telephone) et un t-shirt de l’espace, il n’est pas un accompagnant du leader mais plutôt un second frontman. Avec ses frappes qui semblent parfois précipitées, en avance, il évoque plus le hip-hop que Phil Rudd (AC/DC) : le Jack Irons* du 44 quoi… Couplé à la guitare Hendrixienne de son compère, l’alchimie est d’autant plus originale...

 

L’effet reverb parfois posé sur la voix de Mutton donne un côté mystique aux intros, jusqu’à ce qu’il nous gratifie d’un duckwalk, mais avec une Gibson SG, jaune qui plus est, c’est obligatoire !

 

Leur hit "Need some Mo" est joué tôt dans le show, s’ensuivent la reprise d’un vieux blues des années 30 de Skip James, avant leur excellente version de "Personal Jesus" (Depeche Mode) qui part sur un long jam, puis ils descendent dans le public et s'y arrêtent pour présenter l'équipe technique (qui n’empêchera pas deux problèmes de prises de son, dont une bonne coupure pour le batteur).

 

Le concert s’achève sur "Idiocracy Song" avec son gros riff stoner et un groove à décorner mamie, quitte à renvoyer Royal Blood dans leur garage. C’est là qu’on se dit que le groupe serait une première partie parfaite pour Queens of the Stone Age qui viennent dans quelques jours au pays des banques et des frères Schleck…

 

Petite surprise, le rappel se déroule en plein milieu du public, assis autour des deux musiciens passés en mode acoustique pour une version dépouillée de "Show must go on" de Queen

 

1h15 de bonheur

 

*Pearl Jam période No Code et Yield 

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