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Compte-rendu de concert

Black Mountain


Date : 28/11/2005
Salle : la Boule Noire (Paris)
Première partie : Dead Meadow
Maxime, le 03/12/2005
( mots)
Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, c'est Black Mountain qui assura la première partie du show, en ouverture de Dead Meadow, et non l'inverse. C'est donc aux canadiens de commencer les festivités et de réchauffer les coeurs et les oreilles en ce (très) froid soir de novembre. Black Mountain 20 heures 15 et la bande de Stephen McBean prend placidement possession de la scène. Toujours aussi barbus et chevelus, les Black Mountain feraient presque passer la Boule Noire pour le 56ème festival des amis du Reblochon de Haute-Savoie. Mais les premiers accords de guitare viennent stopper tout sarcasme. Il sera question de rock'n' roll. Et de haute volée. Les réjouissances débutent avec une nouvelle compo toute en puissance sauvage et maîtrisée. Nous sommes rassurés, ces gens là sont plus que jamais sur la bonne voie. Quelques autres titres inédits viendront étoffer le set, principalement constitué du contenu du premier album. Légèrement accéléré, "Modern Music" exprime toute son urgence tandis qu'un "No Satisfaction" viendra enflammer le public. Sur scène, les morceaux de Black Mountain prennent du muscle, laissant paraître à vif la tension sourde qui règne sous leur apparente indolence. Stephen Mc Bean pète une corde sur presque chaque titre. Seule petite ombre au tableau, la présence un peu trop effacée d'Amber Webber, qu'on entend trop peu. Et nous le voilà confirmé : oui, "Don't Run Our Hearts Around" est bel et bien une putain de chanson. Dead Meadow Après une heure de concert sans la moindre fausse note, les Black Mountain cèdent leur place à leurs potes de Dead Meadow (que peu dans la salle connaissent, apparemment). Sur des bases plus ou moins voisines de leurs comparses canadiens, les Dead Meadow présentent une nette prédilection pour les jams psychédéliques. Les titres n'en finissent pas de s'envoler, de repartir, pour ne semble-t-il jamais finir. La guitare fuzz, omniprésente, s'emploie à faire planer l'auditeur. Si quelqu'un avait de l'acide, c'était le moment de le sortir, trip vers les années 60 garanti ! Néanmoins, l'artillerie sonore vintage efficacement déployée ne cachera pas les structures approximatives des chansons ainsi que leurs faiblesses mélodiques. Hors du contexte scénique, Dead Meadow risque d'être moins convaincant. La soirée se termine pas une jam monstrueuse entamée avec le renfort des Black Mountain revenus pratiquement au complet sur scène afin de nous asséner avec leurs potes l'ultime coup de semonce. On quitte la salle euphorique, persuadé que si le rock est une religion, ces types doivent détenir un fragment de la Vérité. Ou tout du moins sérieusement en approcher.
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