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Chronique Cinéma

Tenacious D and the pick of destiny


USA, 2007 De : Liam Lynch Avec : Jack Black, Kyle Gass, Ben Stiller, Tim Robbins, Dave Grohl Sortie : 4 Juillet Metropolitan Filmexport

"Comédie musicale sur le groupe de Jack Black : Tenacious D."
Maxime, le 05/07/2007
( mots)

Il s’en est fallu de peu pour que Jack Black devienne le John Belushi des années 2000, et cette nouvelle comédie, le Blues Brothers du rock contemporain. Ça commence avec un pitch qui pourrait tenir sur la tranche d’un ticket de métro : rejeté par sa famille, un jeune amateur de rock s’exile en Californie perfectionner son art. Il forme alors un groupe avec un slacker rencontré sur la plage. Ensembles, les deux compères partent alors à la recherche d’un médiator magique, le Pick Of Destiny, afin de devenir les rockeurs ultimes et composer des tubes infernaux qui marqueront l’histoire de notre genre musical préféré. Ce maigre scénario sert de rampe de lancement idéale pour les aventures cinématographiques de Tenacious D, duo rock’n’roll déjanté que mène Jack Black à la ville à la force de son poignet grassouillet.

Le film, qui s’ouvre et se ferme sur un pet, comme un anus de celluloïd dilaté pendant 90 minutes, débute on ne peut mieux, genre aventure initiatique à la Capra revisité à la sauce MTV/White Trash mixé avec une comédie musicale déjantée. Pour peu qu’on ait laissé son cerveau devant la salle de projection, les paroles de la chanson d’introduction sont à mourir de rire. La présence de Meat Loaf, en père de famille ultra-rigide est savoureuse, tout comme l’apparition de Dio en Prophète métallique. Piochant avec avidité dans le répertoire de grimaces qu’il a passablement rodé dans Rock Academy, Jack Black flingue les zygomatiques lors de sa rencontre avec son nouvel acolyte, le temps de martyriser les thèmes musicaux de Mozart et Beethoven avec des lyrics situant leur sujet autour de la région du corps où la soleil ne voit jamais le jour.

Mais, las, une fois le groupe formé, le film s’englue ensuite dans un enchaînement de situations convenues que ne viennent relancer que par moments quelques guest stars de luxe : Ben Stiller en vendeurs d’instruments hirsute et déjanté, Tim Robbins en clochard claudiquant et Dave Grohl en diable converti au trash metal. Les facéties de Jack Black l’acteur s’effacent rapidement sous les envolées obscènes de son homologue chanteur, largement plus drôles que les paresseux rebondissements de cette comédie joyeusement régressive. Comme un pet sonore mais sans odeur, à moins que ce ne soit l’inverse. Le rock y gagne, le cinéma moins dans ce film qui reste toutefois un divertissement estival on ne peut plus honnête. Le Spinal Tap du XXIème siècle, ce n’est pas encore pour aujourd’hui. La prochaine fois peut-être ?


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