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Critique d'album

Yuck


Yuck


(21/02/2011 - Fat Possum - indie - Genre : Rock)
Produit par

1- Get Away / 2- The Wall / 3- Shook Down / 4- Holing Out / 5- Suicide Policeman / 6- Georgia / 7- Suck / 8- Stutter / 9- Operation / 10- Sunday / 11- Rose Gives a Lilly / 12- Rubber
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Premier album sous le signe des 90s pour Yuck"
Thomas B, le 14/10/2011
( mots)

Qui est le moins anglais des groupes anglais ? Yuck, incontestablement. Ce quatuor supposément de Londres comprend en ses rangs des membres originaire du New Jersey et de Hiroshima. Ces petits malins ont de surcroit brouillé les pistes puisqu'ils ont récemment posé leurs valises à New York. Alors anglais oui, mais pas tant que ça non plus.

Leur musique n'a d'ailleurs plus guère d'anglais que la guitare soliste, proche de celle de Suede. On préférera la comparer à des groupes comme Dinosaur Jr, Yo La Tengo ou même Smashing Pumpkins ("Get Away"). Une fois de plus, on nous offre effectivement un ticket de train direct pour le passé, station 90s. On dirait que les bonnes vieilles recettes du grunge et du rock indé américain de la fin du XXème siècle sont à la mode et se recycle à l'infini. Alléchant, n'est-ce pas ?

Pourtant le résultat n'est pas forcément à la hauteur de nos espérances. Les chansons manquent légèrement de subtilité, à quelques exceptions près. C'est le style qui veut ça, oui, mais les temps ont changé. Trop de guitare saturée tue la guitare saturée. On peut faire du bruit avec ses amplis et secouer la tête en faisant preuve d'un peu plus d'intelligence. Heureusement, les quelques balades de l'album sont bien plus réussies. On navigue entre low tempo et mid tempo et ça fonctionne très bien. Ces chansons moins portées sur la pédale fuzz nous prouvent au moins que Yuck en a sous le pied et qu'ils ne sont pas un de ces groupes planqués derrière leurs amplis. Du coté des bonnes choses, on trouve également le duo de voix mixtes qui s'accorde parfaitement ("Georgia", "Suicide Policeman" ...) mais un peu trop rarement.

Finalement ce premier effort est mi-bon, voir très bon mi-moins bien. Peut-être Yuck se cherche-t-il encore une identité digne de ce nom. C'est un album qui plaira pour son coté bruitiste et énérgique et qui déplaira pour la même raison. Maintenant, choisissez votre camp et attendons patiemment la suite puisque pour le moment leur leader de Daniel Blumberg se concentre sur Oupa, son side project solo.

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