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Critique d'album

Wishbone Ash


Coat of Arms


(28/02/2020 - SPV - - Genre : Rock)
Produit par

1- We Stand As One / 2- Coat of Arms / 3- Empty Man / 4- Floreana / 5- Drive / 6- It's Only You I See / 7- Too Cool for AC / 8- Back in the Day / 9- Déjà-Vu / 10- When the Love is Shared / 11- Personal Halloween
Note de 3.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Vingt-trois albums, cinquante ans de carrière : Wishbone Ash toujours présent"
François, le 24/03/2020
( mots)

Wishbone Ash est un groupe incontournable des années 1970, si bien que vous trouverez sur le site de nombreuses chroniques et références qui en attestent. Désormais mené par Andy Powell  – c’est-à-dire sans Martin Turner, la formation a connu de nombreux changements, dont le plus récent est l’arrivée de Mark Abrahams à la guitare en 2017. Powell est donc le seul membre d’origine, et ce depuis un moment déjà. 


Les derniers albums de Wishbone Ash étaient plutôt réussis, même si les titres épiques aux mélodies bien trouvées avaient tendances à se fondre dans un ensemble blues-rock assez conventionnel et manquant de relief. Dans Blue Horizon (2014) par exemple, "Take It Back" et "All There Is To Say" étaient de vrais chefs-d’œuvre mais le reste de l'opus demeurait convenu. Evidemment, et quoi de plus normal, c'est Argus, leur classique de 1972, que l'on attend quand on écoute Wishbone Ash ; ceux qui connaissent un tout petit peu le groupe aussi bien que les plus grands fans s’accorderont là-dessus. Cette attente avait peut-être causé un peu de déception quant à la production très honorable des années 2000, en particulier pour Clan Destiny, album complètement blues-rock. 


Or, La pochette médiévale et le blason de Coat of Arms nous donnent un peu d’espoir, rappelant l’univers du chevalier mystérieux tourné vers l’est. De plus, "We Stand as One", le titre promotionnel, proposait une sacrée mélodie à la guitare, relativement martiale pour un hymne écologique, avec un passage planant et émouvant en guise de solo. Une très bonne ouverture d’album qui met l’eau à la bouche. 


La présence de titres relativement longs laisse aussi penser à un nouveau déploiement musical. Ils sont deux à atteindre (presque) les huit minutes. Tout d’abord, le titre éponyme fondé sur un riff en montée/descente, et une belle harmonie entre les deux guitares. Assez bluesy, il surprend par de beaux ponts, des variations et des duels incroyables. Encore une fois, le groupe propose un morceau assez excellent dans la veine d’Argus. "It’s Only You I See" est la seconde pièce montée. C’est un titre agréable qui oublie de décoller, alors que dès la fin du premier couplet, un départ à la guitare acérée, aux notes tranchées, aurait pu apparaître - il arrive à presque trois minutes, exactement comme dans la forme attendue. Ces cinq dernières minutes, les plus belles de l'album, sont réservées aux digressions guitaristiques, mélodiques et nuancées.


Il ne faut pas pour autant s’arrêter à ces titres, car Coat of Arms regorge de surprise. "Empty Man", ballade à la Wishbone Four, est très réussi, avec ses variations sur le riff (presqu’en ska parfois) et sa densité impressionnante. Le travail sur les lignes de guitare, encore une fois, mérite d’être salué. "Back in the Day", autre single, déborde d’énergie, avec un pont type mandoline et un solo aérien. 


Quelques faiblesses demeurent. "Floreana" est un peu mièvre et datée, et de nombreux titres sont agréables sans être remarquables. "Déjà Vu", dans ce registre, est beaucoup plus convaincant par ses côtés médiévaux ("Greensleeves"...). "Drive", "Too Cool for Ac", "When Love Is Shared" ne sont pas ratés, mais restent assez anecdotiques, quand le blues-rock "Personal Halloween", renforcé par des cuivres, se perd dans le manque d’originalité de ce style de morceau éculé. Rien de mauvais, mais du quelconque. 


Pour ses cinquante ans de carrière, Wishbone Ash offre un vingt-troisième album tout à fait légitime qui se situe dans le haut du panier de ses dernières productions, prouvant ainsi qu’il demeure une référence dans le monde du rock.


A écouter : "We Stand as One", "It’s Only You I See", "Empty Man"

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