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Critique d'album

Watcha


Phénix


(19/09/2005 - Sony/BMG - Métal alien - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Lâche / 2- Je t'emmène / 3- La Guerre des Nerfs / 4- Un Jour / 5- Y a plus de Messages / 6- Planète / 7- L'amour n'évite pas la Mort / 8- Plus Fort / 9- Une Nuit / 10- Dans Tous mes Etats / 11- Sauve Moi / 12- Dimebag / 13- Sam 4 (Prologue) / 14- Sam 4 / 15- Wolf Le Guerrier / 16- I Was Made For Loving You
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Riffs puissant, rock énervé tendance métal:Watcha est de retour dans les bacs."
Elo, le 26/09/2005
( mots)

Riffs puissant, rock énervé tendance métal (mais cette fois-ci comme la précédente, un peu moins marqué…), Watcha est de retour dans les bacs. Phénix, quatrième album du groupe nous replonge dans cet univers particulier, que le groupe cultive depuis 1998.
Sept ans après leur premier album éponyme, on peut dire que Watcha est toujours fâché, mais tout de même un peu moins qu’avant. La musique du quintette français a pris en quatre albums une maturité certaine.
La question qui me taraudait avant d’écouter cet album était : la maturité a-t-elle du bon pour les groupes de métal français ? En effet, Watcha est un groupe que j’ai écouté lorsque j’étais moi-même teenager, et dans mon esprit (peut-être bourré de préjugés concernant le métal français), ce style de groupes est difficile à écouter passé un certain âge. Si je me permets ce questionnement, c’est parce que j’ai moi-même décroché de Watcha après Veliki Circus, restant totalement hermétique face à un Mutant moins agressif et plus "dans le moule" de la scène française (Aqmé, Pleymo…).
L’écoute du premier morceau confirme mon hypothèse de départ. Proche de ce que Watcha nous avait livré avec Mutant, "Lâche" ne me convainc pas du tout. En revanche, "Je t’emmène", deuxième morceau de l’album me met une bonne claque. On se croirait un peu dans une fête foraine, avec un début où El Butcho essaye de nous attirer sur fond de bon gros riff qui tâche. Sans aucune résistance, j’ai eu envie de le suivre sur un terrain plus proche de FFF que de Watcha. Le morceau en lui-même est un peu simple mais très efficace. Les textes sont intéressants, même si ce n’est pas dit avec la plus grande poésie du monde, au moins on comprend ce qui est dit. Le chant est désespérément clair, et ce depuis Veliki Circus. C’est dommage, parce que d’après moi le groupe y perd un peu en authenticité, celle que j’avais apprécié sur le premier album. Mais bon, soit. Je prends le parti de faire abstraction de la perfection du chant sur le reste de l’album, tout en notant les progrès incontestables du chanteur depuis le premier LP du groupe.
On tombe ensuite sur "La Guerre des Nerfs". On retrouve ici le côté énervé de Watcha. Je veux dire celui des débuts. Les riffs sont lourds, très lourds et donnent envie de sauter dans tous les sens (tout comme sur "Plus Fort". A mon avis, c’est à voir en live. Du coup "Un jour", le morceau suivant, fait un peu ballade même si elle reste de qualité. L’énergie brute ne tarde pas à faire son retour avec "Y a Plus de Messages". A cette énergie se mêle un texte tout à fait intéressant, soutenu par moments par un côté groovy dont seul Watcha a le secret.
Le respect de l’environnement est le thème traité dans la chanson suivante : "Planète". Là j’avoue que j’adhère beaucoup moins à l’écriture, qui manque un peu de finesse. La suite représente une nouveauté chez Watcha. Le groupe parle de sentiments ("L’amour n’évite pas la Mort"), de la difficulté à les exprimer ("Dans Tous mes Etats"), d’histoires d’amour et fait un hommage à Dimebag Darell ("Dimebag").
Et puis vient le moment tant attendu pour un album de Watcha : Que devient Sam ? Je peux vous dire que rien qu’avec "Sam 4", les fans vont être séduits. En tout cas, le prologue aide beaucoup à rentrer dans l’ambiance.
Je dois donc finalement avouer que mes doutes quand à l’efficacité de la prise de maturité de groupes de métal français n’étaient pas complètement fondés, en tous cas en ce qui concerne Watcha. J’émettrais tout de même une réserve quant au dernier morceau de l’album que je vous laisse le soin de découvrir, tant il m’a laissée perplexe.

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