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Critique d'album

Tokyo Blade


Fury


(21/01/2022 - - NWOBHM - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Man in a Box / 2- Blood Red Night / 3- I Am Unbroken / 4- Disposable Me / 5- Eyes Wired Shut 6 Cold Light of Day / 6- We Fall Down / 7- Heart of Darkness / 8- Kill Me 'Till I'm Dead / 9- Life Leaves a Scar / 10- Message on the Wall / 11- Nailbomb / 12- Rhythm of the Gun / 13- Static / 14- When the Bullets Fly
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un bon album qui a hélas tendance à confondre samurai et sumo"
François, le 18/02/2022
( mots)

Depuis quelques années, la productivité de Tokyo Blade est indéniable : après le remarquable Unbroken (2018), l’album de leur renaissance, ils proposèrent Dark Revolution (2020), qui était une suite un peu précoce et en demi-teinte. Ils demeurent fidèles à cette régularité créatrice en mettant au monde Fury en ce début d’année 2022. Cette intense productivité dans la sortie d’albums se double désormais d’une opulence de titres : ce ne sont pas moins de quinze morceaux qui se succèdent pour rendre hommage au samurai écarlate, soit près d’une heure vingt de Heavy classique quoique modernisé dans la production. 


C’est un choix incompréhensible : la NWOBHM, de laquelle ils découlent, préférait des ouvrages concis (certes poussée par le format vinyle des 1980’s), et il est désormais à peu près convenu qu’une telle entreprise dépasse la capacité moyenne d’un être humain quand bien même serait-il un mélomane invétéré. Plus sûrement, pour ne pas être accusé de sous-estimer la capacité d’attention des lecteurs de ces lignes, il est également avéré qu’au-delà de dix titres, le remplissage est un écueil quasi inévitable (Mastodon nous a tout de même contraints à nuancer ce propos l’an passé …). 


C’est ainsi qu’on pourrait lister les titres assez quelconques comme, entre autres, "We All Fall Down", le bourrin "Life Leaves a Scar", le Acceptien "Nailbomb" … Il semble également que le production en ait pâti avec quelques problèmes assez peu compréhensibles qui peuvent rendre certains titres désagréables. On pense notamment aux effets sur la voix qui sont excessifs ("Blood Red Night", alors que le titre n’est pas mauvais) voire une saturation sur le micro qu’on retrouve sur de nombreux titres - les refrains de "I Am Unbroken",  "Heart of Darkness", "Disposable Me". Si c’était une volonté esthétique délibérée, nous restons pantois, si c'est un problème technique, il aurait dû être réglé.


Une fois mis en exergue ce problème, qui n’est pas des moindres, Fury réserve-t-il de bons fruits ?  


Il y a en effet du très bon, en commençant par "Man in a Box", tout à fait typique du Tokyo Blade dernière génération : à la fois très traditionnel dans son approche mais sonnant assez moderne et efficace dans ses mélodies et son solo. "Eyes Wired Shut" possède un riff heurté et robuste tout à fait bien senti ainsi qu’un pont à la Maiden plutôt inattendu, l’épique "Cold Light a Day", toutes orchestrations dehors, est également à mettre de côté. Les bonnes idées apparaissent de temps à autres, comme la touche Thin Lizzy (grande inspiration de la NWOBHM) sur l’introduction de "Heart of Darkness", les mélodiques et variés "Message on the Wall", "When the Bullets Fly" (un final exaltant) ou "Static". Bref, Tokyo Blade reste une référence solide du Heavy historique. 


Finissons sur un modeste conseil qui n’aurait pas été jugé malhonnête par le public, celui de conserver une partie des titres pour un futur album. D’une part, cela aurait été plus intéressant financièrement pour le groupe, d’autre part, certains titres auraient été affinés voire oubliés au profit d’une œuvre plus concise et plus digeste sur la longueur. On peut estimer cette remarque injuste, mais l’économie interne d’une œuvre est un élément essentiel dans sa réception. 


A écouter : "Man in a Box", "Heart of Darkness", "Message on the Wall", "Static", "When the Bullets Fly"

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