↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

The Film


The Film


(18/04/2005 - Reva sons - électro rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Can you touch me ? / 2- Top of the hopes / 3- Johnny showtime / 4- Hey, my lovely girl / 5- Dsl blues / 6- Death song / 7- Ou est le plaisir ? / 8- Big rdv / 9- Kids ! / 10- Lipstick / 11- Money
Note de 3/5
Vous aussi, notez cet album ! (9 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"Un premier album explosif, The Film frappe fort !"
Charly, le 07/04/2005
( mots)

The Film drôle de nom pour un drôle de groupe. Leur album n'est pas encore sorti et vous avez certainement déjà une de leurs chansons en tête, le genre de mélodie qui vous reste dans la tête pendant des jours entiers, vous voyez ?
La musique de la pub pour la nouvelle 407 de Peugeot ce sont eux. Quel coup d'éclat pour un jeune groupe fraîchement formé, quelle énorme publicité pour un album qui n'en a quasiment pas besoin. En effet, sans vous faire languir plus longtemps, je peux vous assurer que cet album est un pur bonheur d'ingéniosité du début jusqu'à la fin. On était en droit de s'interroger à la vue de ce premier titre sur le contenu d'un tel album et plus globalement sur le groupe. Comment imaginer que derrière ce single tellement britannique, cette rythmique électro si dansante et ces voix éraillées typiques d'une pop anglophone se cachent deux français : Guillaume Brière et Benjamin Lebeau. Leur parcours nous aide à comprendre un peu mieux et nous pousse à la curiosité aussi. Leurs expériences passées au sein du collectif Zimpala sous le nom Banja & Fatalis leur permettent de sortir leur premier album sous le nom The Film fort d'une expérience riche et variée qui est sans doute une des explications à l'incroyable originalité des titres qui composent cet album.
On le remarquera, les petits gars de The Film préfèrent la discrétion aux personnages de rock star, une pochette des plus sobres, énigmatique, pas de pseudos délirants et un album sans titre : The Film pour seule dénomination : difficile de faire plus générique.

Pour entrer dans le vif du sujet, le premier titre de cet album est le maintenant fameux "Can You Touch Me", version album un peu plus longue, plus de contenu, un choix judicieux sans aucun doute pour nous mettre directement dans l'ambiance. Difficile de trouver au premier abord un fil conducteur entre tous ces morceaux qui s'avèrent plus originaux les uns que les autres. Cet album se veut extrêmement rythmé, ne nous laissant aucun répit et nous entraînant dans une transe menée alternativement par les guitares, les choeurs, la voix tellement impressionnante des deux chanteurs qui se relaient pour rajouter à la diversité. "Top of the hopes", la deuxième chanson fait irrésistiblement penser à Bowie (comme "Kids"), la voix est tellement proche que c'en est troublant. Les choeurs modifiés électros qui sont légion dans cet album prennent ici tout leur sens et se veulent l'écho du chant.
"Hey My Lovely Girl", petite transition semble tout droit sortie d'un album des Beatles à notre plus grand étonnement.
On se rend compte petit à petit que les gars de The Film ont réussi un coup de maître pour leur premier album. Cet album est le parfait exemple de ce qui constitue la mouvance électro rock actuelle maîtrisée à un niveau magistral. Il suffit pour cela de rallier les deux mouvements qui ont précédés les années 2000 à savoir, la période rock des années 70/80 à la mouvance électro des années 90. Fort de ces deux influences, la mouvance hybride qui s'en dégage crée un univers bancal, qui flirte sans arrêt avec les deux mondes et qui donne comme ici, un album des plus original et audacieux.
On n'oubliera pas de noter le pari insolent de The Film d'insérer une chanson de rock français à l'intérieur de ce pur produit d'influences anglophones. "Où est le plaisir" donne la part belle à une voix envoûtante. Ce titre n'est pas sans rappeler certains morceaux de Sinclair, c'est excellent, on aurait pu crier au sacrilège dans le contexte, on criera plutôt au génie !
En bref, cet album est pour moi une pure réussite, un coup d'éclat pour leur premier essai qui donnera sûrement des envies de bouger sur de la bonne musique à tout ceux qui se procureront cet album.
Après avoir écouté cet album, on n'a qu'une envie : vivre un concert de The Film pour voir s'ils maîtrisent autant leur sujet sur scène.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !