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Critique d'album

Superkable


Heaven is not big enough


(18/04/2006 - Number 9 records - Rock atmosphérique - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Overture / 2- Sparkle and gleam / 3- Heaven is not big enough / 4- Space signals / 5- Dangerous / 6- Time at wednesday 9 / 7- Cincinnati 2040 / 8- Between earth and sky / 9- Into the mirror / 10- Sleepy dawn / 11- Just heard
Note de 2/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un patchwork atmosphérique aux allures d'odyssée musicale. Prenant."
Nikko, le 16/05/2006
( mots)

Derrière ce nom à consonance cybernétique, c’est une profession de foi, un étendard que brandit Fred K, génie de l’électro-pop et prince des bidouilleurs musicaux. Superkable (prononcer à la française), c’est un maître d’œuvre créatif qui convie musiciens et voix extérieures à investir son imaginaire en chantier. Résolument atmosphérique, le patchwork que constitue Heaven is not big enough est une odyssée musicale où s’enchaînent les étapes, se mêlent les univers. Pulsations cardiaques en arrière-plan sonore, guitares électriques sur le qui-vive et une voix, celle de Moira, cristalline et mélodieuse. A chaque piste son élan, mélancolique ou maniaque, planant ou inquiété. C’est un opéra qui se noue et se joue, acte après acte, dans une narration sonore superbement éthérée.
Performance d’autant plus étonnante que cordes, voix, samples et guitares conservent l’intégrité de leur enregistrement en live, instantané auditif respecté par des arrangements sobres. De ce premier opus se dégage une impression limpide, une sensation pure probablement puisée à la source de ce timbre féminin, qui en illumine les meilleurs morceaux, dont un Sparkle and Gleam de premier ordre, écho aux grandes heures de Portishead.
Cet ovni n’est pas sans rappeler les tribulations de 9CH dont Le grand détachement a secoué en 2004 la scène rock française, engoncée dans son complexe d’Œdipe et ses filiations tronquées. La participation de Pierre-Luc Fauny (qui signe les percussions de plusieurs titres) semble relier ces deux projets ambitieux et jouissifs en une famille créative au sein de laquelle Ginger Ale ne dépareillerait pas, malgré son appétit pour les orchestrations dance-floor. On attend donc impatiemment les autres signatures de ce label nouveau-né, qui s’annonce déjà pourvoyeur de talents bruts...

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