↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Stellastarr*


Stellastarr*


(14/10/2003 - RCA - Neo new wave - Genre : Rock)
Produit par

1- In The Walls / 2- Jenny / 3- A Million Reasons / 4- My Coco / 5- No Weather / 6- Moongirl / 7- Somewhere Across Forever / 8- Homeland / 9- Untitled / 10- Pulp Song
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (2 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.5/5 pour cet album
""
Jérémie, le 12/02/2004
( mots)

On ne devrait plus s'étonner de voir un groupe New Yorkais revenir quelques années en arrière et piller allégrement ce qu'ont laissé les anciens... On retrouve en effet dans la musique de Stellastarr* de nombreuses influences, et plutôt que d'énumérer les titres en mettant un nom de groupe à côté, on préférera ici parler de leur musique, tout simplement. Juste pour donner un point de repère aux connaisseurs, on pourra dire que dans ce premier album sont jetés pêle-mêle du Cure, du Pulp, du Pixies, du Interpol (plus que du Joy Division, d'ailleurs, même si l'on compare souvent les deux), et certainement beaucoup d'autres qui m'échappent... Toute la difficulté (et l'ingéniosité) réside ici dans le fait de s'inspirer de ce qui existe déjà pour en faire un assemblage unique et réussi.

Formé en 2000 autour de Shawn Christensen, Stellastarr* nous offre donc ici son premier disque, que leur précédent label (Tiswas Records) avait financé sans pouvoir supporter la sortie commerciale. Finalement, RCA et ses gros moyens s'en seront chargés... et voilà la galette sur les rayons des disquaires, et bientôt dans ma chaîne !

La première écoute ne laisse aucun doute : les 10 pistes sont toutes très bonnes. Aucune faille dans cette histoire, et au bout du compte, toutes ces sonorités restent dans la tête. On se dit alors qu'une seconde écoute pourra peut-être soigner notre enthousiasme, mais cela ne fait qu'aggraver les choses et l'on finit par devenir fou à force de réécouter sans cesse l'album ! Le son de Stellastarr* dérive de la new wave au punk, et du punk à la pop, créant des ponts (des vrais) entre ces différents styles, chose pas évidente. La voix de Shawn Christensen est très intéressante : parfois androgyne et très épurée, parfois grave et profonde, bien posée et douce ou au contraire fofolle, elle apporte beaucoup aux compositions en permettant de varier la couleur et le style général. Sans parler de la jolie voix d'Armanda Tannen, qui vient souvent agrémenter les mélodies de ses envolées aériennes, ou encore celle de Michael Jurin, qui dialogue parfois avec le chant principal et apporte du rythme aux compositions...

Aucun instrument n'est vraiment en retrait : guitare, basse et batterie ont leurs petits moments de gloire, même si ce sont souvent les guitares qui ont la part belle. Elles nous emmènent dans des jolies ballades mélodiques, en son clair ou saturé, posées sur le rythme entraînant de la basse et de la batterie, choeurs et reverb s'alliant parfaitement par dessus le tout. La piste d'introduction, "In The Wall", nous dit tout à ce sujet : si elle ne vous convient pas, passez tout simplement au rayon d'à côté, mais si elle vous titille les oreilles, vous fait taper du pied ou secouer doucement la tête de gauche à droite, sachez une chose : le reste est aussi bon (quoique... rien ne pourra être aussi bon que sa géniale introduction !). "Moongirl", titre que l'on pourrait presque considérer comme instrumental, nous offre une petite envolée spatiale - c'est en tout cas l'impression que j'ai ressenti avant même d'avoir vu le titre - avec ses effets de guitares traînant doucement et sa voix superbement désincarnée par l'électronique. Citons en dernier exemple un "Homeland" remarquable, ponctué par des changements de rythmes bienvenus, des choeurs superbes et une introduction très belle orchestrée par la basse et la guitare. Trois exemples seulement, mais ne vous y trompez pas : ici, toutes les pistes valent le détour, et plutôt deux fois qu'une !

Sans posséder la profondeur mystique d'Interpol - bien que jouant plus ou moins dans le même registre new wave -, Stellastarr* fait indéniablement très fort avec ce premier album. Une écoute suffit, alors laissez-vous tenter, vous risqueriez fort d'y prendre goût !

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !