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Critique d'album

Soilwork


Stabbing The Drama


(28/02/2005 - Nuclear Blast - pop-death mélodique - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Stabbing The Drama / 2- One With The Flies / 3- Weapon Of vanity / 4- The Crestfallen / 5- Nerve / 6- Stalemate / 7- Distance / 8- Observation Slave / 9- Fate In Motion / 10- Blind Eye Halo / 11- If Possible / 12- Wherever Thorns May Grow
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Violent mais mélodique : ça va headbanguer dans les chaumières..."
David, le 29/03/2005
( mots)

Si on avance le terme de "Death Mélodique" pour parler de la musique de Soilwork, c'est plus en référence aux débuts du groupe que pour décrire précisément le style du Soilwork d'aujourd'hui. Depuis le succès de Natural Born Chaos, ces Suédois appliquent une recette bien connue mais terriblement efficace, à savoir un mélange de violence maîtrisée et de mélodies accrocheuses. Stabbing The Drama n' y fait pas exception : encore assez extrême pour intéresser les fans originels, il contient des éléments "mainstream" susceptibles de toucher un plus large public. Mais attention, on est encore assez loin d'un Linkin Park dans l'ensemble...

"Stabbing The Drama", titre éponyme de l'album, annonce la couleur : on retrouve avec plaisir les mêmes riffs buldozzer à consonnance néo-thrash, et les hurlements soigneusement contrôlés par un Speed plus vindicatif que jamais. Les rythmiques sont toujours aussi oppressantes, mais beaucoup plus incisives et subtiles que par le passé. Normal : c'est le tentaculaire Dirk Verbeuren (Scarve, Headline, Artsonic...) qui officie derrière les fûts, et on peut dire qu'il a encore fait des merveilles, apportant sa touche personnelle (ce jeu de cymbales !) et boostant la plupart des compos. Celles-ci ont dans l'ensemble le petit défaut d'être sans surprise, puisque toutes conçues selon le principe du contraste entre couplets assassins et ponts-refrains "à chanter sous la douche". Convenu, peut-être, mais tellement jouissif...

On assiste ainsi à un curieux paradoxe : Stabbing The Drama est plus mélodique, plus accrocheur que ses prédecesseurs, et en même temps plus bourrin ! Qu'ils flirtent de temps avec le nu-metal ("Distance", "Weapon of Vanity", "Fate In Motion") ou qu'ils tendent carrément vers le metalcore façon Killswitch Engage (à travers des titres comme "One with The Flies" ou "The Crest Fallen"), nos suédois gardent néanmoins ce côté thrashy qui est leur marque de fabrique. Ecoutez donc le riff d'intro de "Nerve" : c'est du lourd, du très lourd... Ceux qui soupçonneraient un léger glissement commercial n'auraient peut-être pas tort, si du moins ils ignoraient "Stalemate" et "Blind Eye Halo". Au menu de ces deux brulôts : rythmique apocalyptique, voix death "traditionelle", et même quelques blast-beats (merci M. Verbeuren).

Le rendu résolument "In your face" de Stabbing The Drama a quand même un inconvénient : exit les grosses nappes de claviers de l'époque Natural Born Chaos. Même si celles-ci continuent de planter le décor dans les intros, il faut bien avouer que le clavier est désormais relégué au second plan. C'est bien la seule chose qu'on pourrait reprocher à cet album, véritable réussite, à laquelle la production de Daniel Bergstrand (Meshuggah, Aqme) n'est pas étrangère.

Evidemment, il y aura toujours de vieux fans aigris pour vous sortir l'inévitable refrain Cabrelien du "Soilwork, c'était mieux avant...", sous entendu "avant qu'ils ne se mettent à composer des morceaux mélodiques, avec des parties de chant clair pouvant être reprises en choeur par les fans", comme celles que l'on trouve dans "Stabbing The Drama" : "I'm waiting for something to show, I might as well... Just let me down so low". Trop vulgaire, peut-être ?

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