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Critique d'album

Shaka Ponk


The Geeks and the Jerkin' Socks


(06/06/2011 - Tôt ou Tard - Geek rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Let's Bang / 2- I'm Picky / 3- Brunette Localicious / 4- I'm a Lady / 5- Sex Ball / 6- My Name Is Stain / 7- Shiza Radio / 8- Run Run Run / 9- Dancing Dead / 10- Reset After All / 11- Old School Rocka / 12- Palabra Mi Amor
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le troisième album de la maturité... et de la célébrité !"
Mathilde, le 18/07/2011
( mots)

Aussi barré que ses prédécesseurs mais davantage homogène, The Geeks And The Jerkin’ Socks  est l’album idéal pour bouger son body les soirs de fête. Les Shaka semblent avoir trouvé en leur dernière recrue, la chanteuse Samaha (qui avait déjà collaboré avec eux auparavant), une touche de féminité aussi féroce qu’apaisante. Toujours oscillant entre funk, reggae et ska, ce troisième opus est tout de même tourné vers un style pop-punk, tout à fait idoine pour y condenser l’énergie volcanique qui caractérise le groupe.


Dès les premières notes, le collectif envoie du lourd avec le bombesque "Let’s Bang" qui éclate au son d’une intro de batterie tribale suivie de voix distordues. Le synthé et le côté électro occupent toujours une place de choix, comme sur "I’m A Lady" aux  accords de claviers groovy-dirty pop. C’est peut être là la véritable marque de fabrique Shaka : le bidouillage auquel les différents membres du groupe aiment à s’adonner, vissés derrière leurs écrans d’ordinateur durant la création des morceaux. Le son est en effet gorgé d’effets, comme en atteste "My Name Is Stain", "Old School Rocka" ou encore "Dancing Dead", pour un résultat étonnamment fluide et digeste pour nos esgourdes.

 

Pour le reste, on a globalement affaire à un rock plus dénudé. L’album a été écrit sur les routes, entre deux concerts et il en ressort un son plus brut, comme plus sincère. Pour preuve "I’m Picky", qui sent le soleil des Etats-Unis avec son refrain aux power chords enflammées à la Green Day ou autre Billy Talent. Shaka Ponk a décidé de sortir les Shaka guitares sur pas mal d’autres titres ("Shiza Radio", "Reset After All", "Run, Run, Run") histoire d’écorcher un peu la galette et de lui donner une dimension encore plus primaire et bestiale.  Le tout remué par la voix soul de Samaha, qui se veut tantôt mutine sur le percutant et un brin rockabilly "Brunette Localicious" et tantôt dominatrice sur le pas-du-tout-équivoque "Sex Ball". Le dernier titre a pour invité Bertrand Cantat qui, on l’avait presque oublié, a été chanteur avant d’être malgré lui tabloïdisé. Une belle occasion pour les Shaka de s’exprimer pour la première fois dans la langue de Molière et un bon moyen de clore l’album de la même façon qu’il a débuté, dans un joyeux bordel de chœurs, de caisses et de riffs tendus.


N’en déplaise à sa pochette futuriste, Shaka Ponk est un ovni de la scène rock française, une formation qui a su s’ouvrir sur l’Europe -ils ont enregistré leur premier album à Berlin- pour en récolter le meilleur, au fil de rencontres et de nouveaux lieux. Le petit groupe qui s’était fait connaitre grâce à Goz, sa mascotte simiesque (qui est toujours à leurs côtés, soyez rassurés) a gagné en maturité sans perdre sa fraicheur et son humour originels. Puristes du rock et intellectuels intransigeants, passez votre chemin. Shaka Ponk est une histoire d’instinct où il ne règne aucune prise de tête. Il faut juste prendre l’album tel qu’il est : une invitation à la déconne et à la détente. Let’s shake !

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