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Critique d'album

Pélican Frisé


Ska, bières et rock'n'roll


(19/04/2005 - Musicast - ska - Genre : Ska / Punk)
Produit par

1- Midspring night dream / 2- Palinko / 3- Ernesto Motor scootering / 4- Les cauchemars de Marie Lou / 5- La matraque du CRS / 6- Evgueni Evoy / 7- Le boogeddoo / 8- Des sushis à se faire / 9- Kore wa... / 10- Leï Leï / 11- Michto / 12- Paranoïa dans ma tête
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Explosif ! Un cocktail détonnant de ska, punk et yiddish !"
vincent, le 12/11/2005
( mots)

Il fut un temps où les groupes aimaient à prendre des noms un peu farfelus et originaux… Avec le Pélican Frisé, nous voilà en plein dans la perpétuation de cette tradition et franchement, on ne s’en plaindra pas vu le niveau développé par ces oiseaux mélomanes !!!
Autant dire que l’on ne la fait pas à ces oiseaux de bon augure sonique qui ont déjà au compteur un album live (distribué chez le défunt Trispsichord) et quelques 300 concerts dantesques en France, en Suisse ou en Allemagne !

Avec un album intitulé Ska, Bières et Rock n’roll, on peut d’ores et déjà dire que l’essentiel est résumé : du bon ska, du bon rock’n’roll à déguster autour d’une bonne bière (avec modération tout de même pour la bière, je vous vois venir)...

Cela dit l’originalité de cet album est qu’il met en exergue un style jusque là inconnu, savant mélange de ska, de rock’n’roll, de punk, le tout réhaussé par une section de cordes (violon/violoncelle/violon alto) qui donne un accent de l’est vaguement yiddish des plus appréciables.

"Midspring night dream" ouvre parfaitement le bal avec un riff de guitare saturée qui n’a rien à envier aux dinosaures de ZZTop et une voix guturale qui devient plus calme lorsque les claviers, violons et les rythmiques ska s’emparent du morceau pour le rendre extrêmement dansant... Dur de garder les pieds sur terre et de ne pas avoir envie de gigoter... Le décor est bel est bien planté et nous fait d’entrée découvrir un style racé où l’on sent le second degré omniprésent...

C’est ensuite Palinko, un instru des plus remuants qui nous lance dans un ska endiablé où chaque instrument s’exprime avec une classe impressionnante : on aurait presque l’impression de s’écouter un bon vieux ska de Papa...

On réattaque derrière avec le riff monstrueux de "Ernesto Motor Scootering" : la température ne descend pas et voix, claviers, guitares ou encore violons s’accordent à merveille pour ne pas nous faire lâcher cette irrésistible envie de sauter qui nous tient depuis les premières secondes du CD...

Les cauchemars de "Marie Lou" marquent le premier titre en Français du disque : le groupe nous raconte avec un humour noir et un ska endiablé (qui se transforme en punk explosif par la suite) les névroses de cette jeune femme dont l’histoire aurait parfaitement convenu aux alentours du 24 octobre... Justement le bon gros rock’n’roll, on y reste avec "La matraque du CRS", un titre plein d’humour qui nous fait ressentir les émotions de cet objet si particulier et qui est au cœur de l’actualité !

Après les folles envolées de ces derniers titres, l’oiseau permanenté fait preuve d’un peu de pitié pour nos pauvres jambes avec "Evgueni Evoy", un titre classieux et plein d’humour qui expose un peu plus la grande capacité du groupe à raconter des histoires originales et drôles. C’est au tour du "Boogeedoo" de s’emparer de notre platine : heureusement qu’elle ne saute pas au son de ces rythmiques endiablées qui rendent plus que limpides les talents de chacun des musiciens.
Les grandes migrations de notre nouvel ami volage l’ayant conduit certainement du côté de l’Asie sont relatées dans deux titres : l’un explosif ("Des sushis à se faire"), ambiance james Bond sur fond de sirènes d’alarmes et de riff secs comme on les aime et l’autre beaucoup plus calme d’abord qui laisse s’exprimer violons et clarinette mais qui présente l’originalité d’être chanté en japonais ("Kore wa").

Nous voilà dans la dernière ligne droite : "Leï Leï", une reprise d’un morceau traditionnel, risque de ne pas vous paraître inconnu, loin de là... On continue dans l’instru avec un petit ska "violonisé" et "claviérisé" de fort belle manière, michto et qui ne laissera pas les agités sur leur faim... Les agités, il en est justement question dans Paranoïa dans ma tête, l’explosif dernier titre en français du disque qui donnerait des fourmis dans les jambes à nimporte qui !!!

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, notre pélican nous laisse avec une reprise énoooorme de Scotland the brave, cet air entêtant qu’on retrouve dans tout bon saloon qui se respecte !!! Bref, un style original parfaitement maîtrisé, une énergie explosive, un brin d’humour, cet oiseau là est fait pour s’envoler vers les hautes sphères. C’est tout le mal qu’on lui souhaite...

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