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Critique d'album

Muse


Simulation Theory


(09/11/2018 - Warner - Evo rock - Genre : Rock)
Produit par Rich Costey, Mike Elizondo, Muse, Shellback, Timbaland

1- Algorithm / 2- The Dark Side / 3- Pressure / 4- Propaganda / 5- Break it to Me / 6- Something Human / 7- Thought Contagion / 8- Get Up and Fight / 9- Blockades / 10- Dig Down / 11- The Void
Note de 3/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Le meilleur Muse depuis Black Holes, où le meilleur côtoie le pire"
Nicolas, le 11/12/2018
( mots)

Au fil des années, Muse s’est progressivement métamorphosé en troll musical vivant, la faute à quelques albums foireux où les pires calamités se sont mêlées, il faut bien le reconnaître, à quelques coups d’éclats, hélas trop fugaces pour marquer durablement les esprits. En cela, ce n’est peut-être pas un hasard si Simulation Theory a déboulé en pleine célébration de Queen via le biopic Bohemian Rhapsody qui, tout bardé de défauts soit-il, a au moins eu le mérite de remettre sous les spotlights l’un des groupes anglais les plus brillants qui fût. De là à affirmer que Muse est atteint de ce que l’on pourrait appeler le syndrome de Queen, indépendamment des similitudes existants entre les deux formations officiant au pays de sa Majesté, il n’y a qu’un pas que nous allons allègrement franchir.


Par syndrome de Queen, on entend un groupe qui n’a jamais réussi à briller sur un album entier - A Night At The Opera excepté pour l’un, et à la rigueur Origin Of Symmetry pour l’autre - mais qui, bon gré mal gré et au fil de productions plus ou moins indigentes, est toujours parvenu à pondre au moins un ou deux titres intéressants à chaque galette, permettant d’entretenir une fanbase toute entière acquise à sa cause et de remplir des stades dans le monde entier. U2 pourrait d’ailleurs entrer dans cette même catégorie. Pour Muse, c’est pareil : qu’est-ce qu’on en a à carrer, finalement, que The Resistance, The 2nd Law et Drones refoulent du goulot à partir du moment où on peut s’enquiller “Uprising”, “Animals” et “Reapers” en live, hein ? À partir de là, sachant que le trio britannique ne retrouvera plus jamais son lustre d’antan - notre deuil est irrémédiablement fait depuis la précédente livraison - et qu’il ne faut absolument rien attendre de chaque petit dernier, pourquoi bouder son plaisir ? D’autant que dans le cas de Simulation Theory, bien qu’il soit assez difficile de l’admettre pour l’auteur de ces lignes, il y a de très bonnes choses à relever.


Pourtant, ça ne partait pas très fort, avec un “Dig Down” arrivé en éclaireur un an et demi avant la sortie du disque et qui, franchement, nous en a touché une sans remuer l’autre avec sa rythmique balourde, sa grosse électro baveuse et son refrain de stade crétin à souhait. Mais après tout, notre deuil était déjà fait, notre attente au ras des pâquerettes, donc bon, ça nous a un peu peinés mais finalement on a fini par oublier cet étron pour passer à autre chose. Neuf mois plus tard a débarqué le nouveau bébé de Muse, “Thought Contagion”. Soit dit en passant, c’est la première fois que les britanniques se livrent au jeu des singles anticipés, et franchement ils auraient pu s’en passer. “Thought Contagion”, donc, ne cassait pas non plus trois pattes à un canard. On reste dans de l’arena rock assez crasse, avec cette fois-ci une certaine exaltation lyrique et une ritournelle qui parvient à titiller l’encéphale. Bref, le deuil, la peine, l’indifférence, hop, on a zappé, mais on notera tout de même que ce second essai est parvenu à accrocher durablement les ondes FM en France, fait assez rare en cette période de vaches maigres pour le rock, tandis que la vie de “Psycho” s’est avérée bien courte, sans même parler de celles des médiocres “Madness” et autres “Panic Station”. Puis l’album a été annoncé, on a rigolé en voyant l’artwork fluo inspiré de Stranger Things - c’est vachement bien, Stranger Things, attention hein -, on s’est dit qu’on allait plonger en plein trip pop 80’s, que c’était dans l’air du temps… finalement tout ça avait un côté assez amusant. Mais on s’attendait surtout à devoir s’enquiller une daube intersidérale lorsqu’est enfin arrivé enfin Simulation Theory dans les bacs.


Et là, surprise, l’album n’est franchement pas si mal que ça.


Alors certes on y trouve de belles horreurs. Si “Dig Down” s’avérait déjà médiocre et “Thought Contagion” peu mémorable, que penser de cette abjection qu’est “Propaganda” ? Une pompe inouïe du “Kiss” de Prince agrémenté d’un sample guttural dégueulasse, voilà de quoi prétendre au titre le plus minable de Muse, et Dieu sait qu’il y a de la concurrence. En revanche, on écartera avec un peu plus de ménagement les expériences malheureuses que sont “Break It To Me” - cette sorte de mélange entre pop à la Justin Bieber, riffs déglingués et refrain élégiaque - et dans une moindre mesure “Get Up And Fight”, alternant couplets synthétiques aux voix féminines Taylor Swift like et grands pains de stade vibrant de naïveté virile. Avec un peu plus de ménagement, parce qu’il y a là une vraie prise de risque, pas spécialement payante mais assez symptomatique d’une volonté de bousculer les frontières, de marier les improbables qui, auparavant totalement à côté de la plaque (les essais symphoniques foireux de The Resistance, le dubstep miteux de The 2nd Law et les choeurs de cathédrale de Drones), restent ici en phase avec le style Muse. Et c’est sans doute la grande leçon à tirer de Simulation Theory : l’album demeure globalement cohérent, et surtout le trio ne cherche pas ici à ressembler à quelqu’un d’autre. Chaque titre se voit marqué de la patte mélodique des trois hommes, de leur ADN musical, et les emprunts relevés çà et là (“Propaganda” excepté) versent davantage dans le clin d’œil que dans le plagiat. Donc sur ce point au moins, il y a une évolution nettement positive. On passera par ailleurs rapidement sur “Something Human” si ce n’est pour affirmer qu’au-delà d’un refrain exaspérant au possible, la faute à un Matthew Bellamy qui appuie sur ses h aspiré comme un nigaud, le titre fonctionne et se montre même franchement sympathique, d’autant plus dans sa version acoustique qui, elle, frôle même la mention bien. Oui, parce que la livraison DeLuxe de Simulation Theory contient pas mal de versions alternatives qui valent leur coup d’oreille, en particulier donc “Something Human” mais aussi “Dig Down” qui, relooké à la sauce gospel, passe beaucoup mieux.


Mais revenons au positif, car il y en a. L’entame, tout d’abord, séduit. Esthétiquement très marquée synth pop à l’ancienne (Stranger Things, donc, pour vous donner une idée), “Algorithm” réalise une belle introduction, pas transcendante mais très correcte. Arrive “The Dark Side”, et là encore ça marche bien, l’alliance claviers-guitares est équilibrée, la mélodie est là, on valide. Et puis la conclusion, “The Void”, affine bien les choses et donne du liant à l’ensemble. On n’ose vous rappeler à quel point Muse n’est pas doué pour trousser des morceaux calmes, or “The Void” vient contredire cette règle. Pas de façon totalement indiscutable, mais il y a de l’idée. Tout ça c’est déjà très bien, mais il y a mieux : deux titres réellement formidables, et ce n’était pas arrivé depuis, allez, Black Holes and Revelations à tout le moins. “Pressure” est un morceau magnifique et, fait original, réellement fun : avec ses guitares arrangées comme des trompettes, son rythme chaloupé, son chanteur qui parvient à communiquer un vrai enthousiasme et, enfin, enfin, une émotion non surjouée, on entre à nouveau dans la cours des grands. S’y mêle un pré-chorus démoniaque (superbe riff basse-guitare, au passage) et un refrain sur lesquels les petits ajouts vocaux suraigus de Chris Wolstenholme font sourire dans le bon sens du terme. Retournez l’équation dans tous les sens, mais vous verrez, il n’y a pas à sourciller : “Pressure” se pose comme le morceau de Muse le plus enthousiasmant depuis “Starlight”, ce qui n’est pas rien. Enfin ça, c’était avant d’entendre “Blockades”, parce qu’alors là on peut remonter à nettement plus loin : le titre trouverait parfaitement sa place sur Origin Of Symmetry sans avoir à rougir à côté de ses voisins, c’est dire à quel point il s’avère excellent. Avec son petit arpège de synthé inversé, ses cavalcades de batterie (Dominic Howard impérial), sa mélodie ascensionnelle, son pré-chorus tout en retenue et son refrain héroïque écrasé sous de gros riffs de guitare, on se place à mi-chemin entre “Bliss” et “Knights Of Cydonia”, et c’est sidérant de réussite. Voilà, c’est dit.


Simulation Theory n’est pas parfait, loin de là, mais il se montre globalement accrocheur, il se laisse écouter sans que l’on doive abuser de la touche next track, et il réunit plus de bons morceaux que ses trois prédécesseurs réunis, ce qui le place qualitativement parlant, aussi étonnant que cela puisse paraître, juste derrière les quatre premiers disques du trio de Teignmouth. On ne criera ni au génie, ni au loup, et on n’en attendra pas davantage de Muse à l’avenir. Et puis, un petit plaisir coupable de temps à autres, ça n’a pas de prix, n’est-ce pas ? Et rendez-vous en live pour vibrer avec Bellamy, Wolstenholme et Howard, parce que sur ce plan là, il n’y a toujours absolument rien à leur reprocher. On nous murmure même qu’un “medley metal” de 15 minutes serait au programme de la prochaine tournée… comme quoi, il n’y a pas que la pop dans la vie.

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Commentaires
Mathieu, le 15/03/2019 à 16:20
En fait, les « critiques » d’album n’aiment pas un groupe. Non, ils aiment les 2 premiers albums puis on dérive obligatoirement vers la critique où le groupe perd son identité, puis blablabla. En fait, je pense qu’on devient malheureux à force d’analyser une musique dans ses chaques recoins de manière scientifique. Car après tout, la musique ne sert-elle pas avant tout à s’évader, à décrocher, à prendre soin de sa santé mentale? Car on va se le dire, Muse y parvient très bien à chacun ses albums, dans mon cas en tout cas. Certe leur 8e album est très loin d’être le meilleur et j’attendais moi aussi quelques riffs de grosse guit additionnels; mais au final il s’écoute très bien et les tant décriées Get up and Fight et Feeling good, moi, je les adore! Ce n’est pas Citizen erased mais bon, peut-on en vouloir à un groupe de gagner en maturité et de vouloir essayer autre chose; car c’est exactement ce qui fait la force de Muse: laisser unique ses diverses experimentations pour éviter de se répéter et du même coup nous faire vivre l’immense palette de couleurs avec lesquelles ils sont capables de travailler.
JacquesDaniel, le 09/01/2019 à 15:27
Je suis fan absolu depuis Obsolution. Et depuis j’attends, je fais mon travail de fan, j’achète les albums, je fais confiance. Mais je suis tellement déçu que je pourrais pleurer. C’est pour moi le pire album de Muse depuis… depuis le début. Passer à l’électro, mais quelle idée… c’est le pauvre Howard qui doit bien se faire chier pendant les enregistrements, zéro prise acoustique de sa batterie – tout programmé (je le soupçonne même d’envoyer des bandes en concert). Pressure, oui, c’est sympa, mais 2 riffs placés au petit bonheur, qui auraient mérité chacun un morceau à part entière. Et Blockades… mais il y avait matière à faire quelque chose de bien, déjà entendu, mais bien… au lieu de ça… qui peut me fredonner l’air de Blockades ? Même juste après l’avoir écouté ? Aller, je vais attendre le prochain… encore.
GenghisKhan, le 27/12/2018 à 17:12
Complètement d'accord sur l'analogie avec Queen. D'autant qu'on retrouve des hommages à peine dissimulés dans leur discographie (écoutez le solo de Madness et celui de "I want to break free”). En fait, comme pour Queen, je ressens beaucoup de frustration quand j'écoute les derniers albums (à l'exception d'Innuendo pour Queen, et encore …). Il y'a toujours 2 ou 3 belles choses dans leurs albums et parfois même une pépite peut se cacher au milieu de tout cette mélasse sonore, mais je finis souvent par me dire "Quel gâchis”. Je pense que Muse ( j'imagine Matthew Bellamy) n'essaie plus d'innover ou de proposer des choses personnelles depuis plusieurs albums. Est-ce par fainéantise ou simplement pour se faire plaisir et jouer des trucs qui les amusent (comme s'essayer au Dubstep par exemple). À l'époque de leur premier album, j'avais, à tort, assimilé Muse à une sorte d'ersatz de Radiohead (surement à cause des 2 voix un peu similaire à leurs débuts). Cependant, c'est quand même intéressant de voir l'évolution de ces 2 groupes. Les 2 ont affirmés leur style avec leurs 2ème albums respectifs (The Bends et OOS), ils confirment avec leurs 3ème albums (plus que confirmer pour OK computer), et c'est ensuite que les choses se gâtent … pour Muse. Enfin, même si ce n'est pas encore complètement la Bérézina. Car, là où Radiohead opère un changement radical, et repense en profondeur sa musique, Muse creuse encore le sillon qui finira pas l'empêtrer dans un musique lourde (et pas forcement HEAVY) et de moins en moins originale, sur leurs albums suivants. Et, voilà pourquoi je ne peux m'empêcher d'écouter et me demander pourquoi est-ce que Muse s'entête à faire des albums aussi quelconques. Je ne peux même pas dire mauvais, car Simulation Theory n'est pas complètement nul. Mais sérieusement…Drive (le film) avec sa BO signé Kavinsky est sorti en 2011. L'album Outrun du même Kavinsky est sorti lui en 2013. Et je peux vous garantir que dans le genre trip Revival année 80, c'est mille fois mieux que Simulation Theory. Tout ce que je leur souhaite c'est de pouvoir produire leur “INNUENDO” avant la fin de leur carrière. Je croise les doigts…
Dragovan, le 18/12/2018 à 09:27
Il est clair que Muse est passé à l'électro sur cet album. Ce n'est pas un album rock. Trop de synthé, trop d'effets, pas assez de rock rugueux et brut comme je l'aime. Mais bon, faut reconnaître qu'ils sont doués et qu'ils savent évoluer. Pas dans le bon sens pour moi mais chacun ses goûts. Il y avait quelques titres sympas sur Drones qui pouvaient faire penser que Muse allait redevenir un bon groupe de rock. Mais non, ils ne veulent pas y revenir et tant pis pour moi. Je vais m'écouter d'autres groupes.
Eily, le 29/11/2018 à 19:01
D'accord avec mars4ever dans les grandes lignes. Si on laisse un peu de côté les comparaisons (ce qu'ils ont fait avant, ce qu'ils font maintenant), qu'on laisse un peu de côté aussi l'analyse "scientifique" des chansons (et la guitare est comme ci, et le synthé est comme ça), et qu'on se pose la simple question: est-ce que je prends du plaisir à écouter ce que j''écoute ? Et bien moi je réponds oui. Ce n'est certes pas un chef d'oeuvre, mais c'est un un album sympa. Un coup de gueule quand même : "Get up and fight". Là, on se demande comment ils ont pu mettre ceci sur un album alors que ça ne mérite au grand mieux qu'une face B, voire Z. Et un petit coup de coeur (si, si...) : "Dig down" en version gospel, la chanson s'y prête très bien. PS: leur côté mégalo ne m'a jamais trop dérangé, et je trouve la pochette honteusement kitsch, mais elle en jette quand même !
mars4ever, le 26/11/2018 à 17:09
Je suis un fan du muse de la 1ère heure. Et il a fallut que je me fasse une raison, ce muse n'existe plus. Depuis longtemps. Alors je vois les albums qui passent, ne se ressemblent pas si ce n'est dans leur médiocrité. J'espérais beaucoup de drones, au final je n'ai eu que 3 ou 4 morceaux sympa. Je n'attendais rien de simulation theory. Mais c'est peut-être ce qui fait que j'aime bien cet album. Dans l'ensemble, ça reste un album moyen de muse par rapport à ce qu'il faisait a leur début. Mais si on accepte que ce muse n'existe plus, on se rend compte que le groupe signe ici son meilleur album depuis absolution (mon préféré). Il y a 2 ou 3 mièvreries et ovni dont on se serait bien passé, mais dans l'ensemble cet album aux sonorités très 80's fait bien son taf avec certains morceaux très bon, d'autres pas mal du tout, et une conclusion que personnellement je trouve magnifique avec the void. Alors c'est pas l'album du siècle loin de la. Mais pour un fan hardcore de muse comme moi, ça donne un os de meilleur goût a ronger que tout ce que le groupe a pu pondre ces dernières années. Et je n'ose même pas imaginé le potentiel de l'univers créé par cet album sur scène. Parce que c'est bien la que muse est extraordinaire et attendu. Et la, ils ont de la matière pour faire quelque chose de grandiose.
Display, le 26/11/2018 à 08:57
franchement j'ai pas écouté c'est ta le bol en me disant tiens je vais écouter écouter encore écouter peut-être que je finirai par aimer. non ça a vraiment pris du temps dans mon esprit parce que pour moi c'est un album visionnaire. Il y a certes la purge get up and fight (on se demande d'ailleurs si tove lo n'est pas passé sous bureau tellement c'est nul), il y a certes du moins bon comme Something human, pressure ou le maladroit dig down mais pour le reste ça déchire. Algorithm blockades, the void, the dark side, Propaganda sont juste excellents. Oui je pense que propaganda et une excellente chanson.il faut l'écouter plusieurs fois pour en comprendre toutes les subtilités. Je me surprends souvent à la fredonner. Au début propaganda scandé assez fortement parait imbuvable mais c'est un préjugé qui finit par céder et alors on apprécie la chanson à sa juste valeur. Break it to me, je suis partagé parce que elle est assez formatée. Ils ont abusé de l'auto tune. Mais ça reste un très bon titre. Franchement il est original et franchement ils ont assuré. Le bilan reste quand même nettement positif.fa citez-moi un groupe qui a su se renouveler autant et toujours autant cartonné au bout de 25 ans ? Ils ne doivent pas être légion... maintenant c'est sûr qu'on peut toujours regretter le bon vieux rock de muse des des excellents l'album que son origin of symmetry absolution et showbiz. mais il faut accepter qu'ils ont évolué et que il referont peut-être du bon vieux rock comme il avait l'habitude d'en faire dans un prochain album pourquoi pas.en tout cas ça m'a ça m'empêche pas de d'apprécier vraiment cet album et de l'écouter en boucle depuis plusieurs jours. Je leur mets un petit 8 sur 10 quand même.
jojo, le 20/11/2018 à 10:50
Pas encore écouté celui-là (sauf les singles, à l'arrache) mais je fais partie des rares à avoir adoré Drones. Et oui OoS a un peu vieilli. Maintenant pour celui-là, j'avoue que Something Human ne m'a pas trop plus, le reste si. Mais à voir en écoutant l'album dans son entièreté. Je pense qu'il aura du mal à se hisser au niveau de Drones, mais ils ont encore (un peu) changé de style j'ai l'impression, donc ça sera tout de même une surprise je pense
Rhinolec, le 15/11/2018 à 11:13
C'est facile de critiquer facile de mettre au pilori ce groupe qui est devenu un groupe de stade Leur musique a toujours été symphonique les influences ont toujours été présentes Le discours toujours était aussi vain Néanmoins si on arrive a l’écouter l'esprit ouvert et en oubliant l'immonde purge qu’était l'album précédent on le trouve vraiment pas mal J'ai pas écrit bon mais pas mal. Ils devraient arrêter de faire un funk de supermarché pour se contenter de bons morceaux rock bien épiques. Cela leur permettrait de retrouver leur lustre d'antan ... Groupe clivant par excellence, cet album ne va rien arranger à la chose C'est pas mal. Ils sont sur le bon chemin et sont soyons fous peut être mème capables de nous pondre un truc vraiment chouette dans les années à venir.
Lulu, le 13/11/2018 à 17:54
Le seul point positif dans cette affaire, c'est que personne ne peut m'obliger à l'écouter une deuxième fois. Affligeant, du début à la fin. Sauf peut être Something Human en version acoustique et encore, une feuille séchée qui est tombé dans la mélasse.
GenghisKhan, le 13/11/2018 à 11:20
C'est de l'ironie ?!? Qui peut aimer ça ?
Blogeurdusalon, le 12/11/2018 à 23:00
J'attendais avec impatience ce nouvel opus de Muse, et alors là j'ai pas été du tout déçu. Muse s'est complètement renouvelé, après un album plutôt sombre sorti 3 ans plus tôt, c'est au délire 80's et science fiction que nos 3 musiciens ont décidé d'œuvrer. Algortihm The void et the dark side sont pour moi les coups de cœurs de cet album, doux et mélancolique pour the void (qui rappelle les exogenesis de The resistance) et complètement inattendu concernant Algorithm et The dark side (le synthé avec les basses c'est quand meme quelque chose). Dans un registre "exotique", puissant mais pour autant très agréable à écouter, Propaganda avec ses aires de Prince m'a régalé, et que dire de break it to me et de ses sonorités orientales!! J'avais eu une petite frayeur concernant Get up and fight ( surtout à l'intro) mais il s'avère qu'au fils des écoutes ce morceau est vraiment très novateur dans leur style et en même temps assez "sarcastique" dans le sens ou la recette de cette musique n'a rien d'exceptionnel, le rythme du début a des airs de déjà vu mais c'est la façon dont Muse a su embellir cette banalité qui la rend si unique. Enfin, concernant pressure, si vous n'aimez pas le refrain, avouez quand même que le solo de Math est ouf! Voilà, sur les 11 titres de cet album, seul Dig down me laisse un peu sur ma faim, le reste je l'ai dévoré. Je suis pas du tout d'accord avec les personne qui regrettent le manque de guitare, de son sec et grésillant comme sur OOS, dans cet album Muse délivre des solos divins, certes couverts d'électronique, de synthé et d'autres instruments qu'on avait jamais entendu chez eux. Et puis j'aimerais mettre un jour fin au délire nostalgique de OOS: l'album est unique dans leur discographie mais la qualité de l'enregistrement est pas génial, le son est pas très beau avouez le, alors même si c'est vrai Plug in baby est probablement leur meilleur morceau en terme de riff, personnellement j'ai souvent un peu mal a la tête en l'écoutant. Tandis qu'avec un album comme celui-ci, la qualité studio est irréprochable et ca sonne vraiment rock ( prenez blockades et pressure, soyez pas de mauvaise foi) .Un conseil non négociable: achetez la version Deluxe, les versions alternatives de The Dark Side et de The void sont magistrales. Je vous aime Muse.