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Critique d'album

Motörhead


Rock 'n' Roll


(05/09/1987 - GWR - Heavy rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Rock 'N' Roll / 2- Eat The Rich / 3- Blackheart / 4- Stone Deaf In The USA / 5- Intro (Sermon) / 6- The Wolf / 7- Traitor / 8- Dogs / 9- All For You / 10- Boogeyman / 11- Cradle To The Grave (Eat The Rich 12 / 12- Just Cos' You Got The Power (Eat The Rich 12
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Retour aux sources, l'inspiration en moins"
François, le 11/04/2023
( mots)

Que de bons signes à l’horizon ! Le retour de Philthy Animal à la batterie, après le renvoi de Pete Gill avec qui les tensions étaient devenues insupportables. Le titre de l’album, qui renvoie à la volonté d’affirmer que Motörhead est un groupe de puristes "qui joue du rock’n’roll". La pochette qui représente le snaggletooth dans sa version la plus effrayante et diabolique. Le triomphe de Motörhead invité à participer à l’OST d’Eat the Rich de Peter Richardson dans lequel Lemmy fait une apparition. À l’arrivée pourtant, Rock’n’Roll fut l’une des pires performances du groupe dans le charts …


Que s’est-il passé ? La réponse est simple et si ces lignes ne suffisent pas, une seule écoute vous permettra de comprendre la raison de cet échec : Rock’n’Roll est un album bien agréable mais également bien peu inspiré, qui alimenterait en eau le moulin de ceux qui brocardent Motörhead sur le thème du "c’est toujours la même chose".


Ainsi, "Rock’n’Roll" renoue avec une batterie à la "Overkill" et s’il possède un très bon solo, il illustre le principal écueil de cet album : le recyclage et le pilotage automatique ont été préférés à un travail plus approfondi au moment de la composition. "The Wolf", introduit par le narratif "Blessing", relance la même dynamique, et parvient seulement à battre un record de vitesse (c’est sûrement le titre le plus speed de leur répertoire à l’époque). Dans cette veine, "Eat the Rich" propose un hard-rock aux racines rock’n’roll et bluesy et le sautillant "Traitor" s’avère être un morceau générique. En outre, "All for You" reprend tout simplement le riff du refrain "Ace of Spades" pour ses couplets – avec, à l’inverse, un refrain presque FM. Il semble donc qu’après deux albums un peu différents, la bande de Lemmy a voulu opérer une forme de retour en arrière, sans renouer avec la grandeur de la période 1979/1980.


Le groupe s’avère plus séduisant sur "Stone Deaf in the USA", hommage aux États-Unis appelés à devenir le nouveau QG du groupe. Comme son titre l’indique, la pièce met en place une touche outre-Atlantique en faisant du Ted Nugent en accéléré – et ça fonctionne à merveille. Cette empreinte hard-rock US se retrouve également sur "Dogs". Deux titres sont plus étonnants, "Blackheart" avec sa mélodie à la Running Wild sur le couplet, sans pour autant donner dans le Power Metal – c’est bel et bien du Motörhead classique jusqu’au pont qui apporte de la nuance. Également surprenant, le très Heavy "Boogeyman" paraît renouer avec l’écriture de Brian Robertson sur Another Perfect Day en associant un riff à la Thin Lizzy au substrat rock’n’roll typique du groupe.


Si comme l’intitulé semble l’indiquer, l’objectif était de proposer un album plus proche du Motörhead originel, on ne peut s’empêcher de penser que la démarche était également guidée par une facilité d’écriture qui répondait à la hâte de produire un nouvel opus. Manquant d’inspiration, le résultat est un Rock’n’Roll anecdotique sans être déplaisant.  


À écouter : "Stone Deaf in the USA", "Blackheart", "Rock’n’Roll"

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