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Critique d'album

Lisa Marie Presley


To Whom It May Concern


(01/03/2003 - Capitol Records - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- SOB / 2- The Road Between / 3- Lights Out / 4- Better Beware / 5- Nobody Noticed It / 6- Sinking In / 7- Important / 8- So Lovely / 9- Indifferent / 10- Gone / 11- To Whom It May Concern / 12- Excuse Me [hidden track]
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Note de 4.0/5 pour cet album
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Aurélie, le 11/11/2003
( mots)

Sortir un premier album à 35 ans, c'est peu banal. Surtout lorsqu'on s'appelle Lisa Marie Presley et qu'on s'est vu proposer des contrats avec de grandes maisons de disques depuis l'âge de 10 ans environ... Mais voilà, ce n'est qu'en 1997 que la fille du King s'est vraiment décidée à chanter. Pour donner libre cours à sa colère, pour tenter d'exorciser le passé, mais surtout pour se détacher de cette étiquette encombrante de 'fille d'Elvis' justement. Après quatre ans de gestation, c'est en mars 2003 que voit le jour To Whom it May Concern, devenu quasi instantanément disque d'or aux Etats-Unis avec plus de 500 000 copies vendues.

Ce succès s'avère à l'écoute amplement mérité. Il couronne en effet un réel projet artistique et non un album commercial destiné à satisfaire les tabloïds du monde entier. Lisa Marie Presley s'y révèle sincère jusqu'au bout des ongles, sensible mais déterminée. Ses textes, en grande partie autobiographiques (quoi de plus naturel lorsqu'on a connu une vie si mouvementée), sont forts, émouvants, et pratiquent l'introspection sans pitié ("SOB", abréviation de "son of a bitch", à l'emprunte rock très marquée, ou encore "The road between", plus lente mais toute aussi poignante). Quant au single "Lights Out", le titre-phare de l'album, il est hanté par la figure du père disparu il y a 26 ans. "I was crying every time I'd leave you, and then I didn't want to see you... I still keep my watch two hours behind". Sa montre est définitivement restée à l'heure de Memphis, où elle sait qu'elle sera un jour enterrée. La lucidité se joint ici à l'émotion pour offrir un titre d'une rare qualité. Les textes de Lisa Marie Presley, même lorsqu'ils parlent d'amour, réussissent à le faire de manière originale, loin des "I love you, I need you" usée jusqu'à la semelle... Cet amour est d'ailleurs rarement exempt de rancoeur voire de colère. Seule exception : "So lovely", l'hymne émouvant et délicat que la chanteuse adresse à ses enfants.

Quant à la musique, elle réalise l'alliance parfaite entre mélodies pop et puissance rock. La chanteuse a choisi de s'entourer d'une formation rock classique (guitare, basse, batterie), complétée parfois par des cordes, comme sur "Important". Un seul regret : tous ces instruments ont parfois tendance à couvrir la voix de la chanteuse. Cela est d'autant plus dommage que c'est très certainement cette voix à la fois forte et fragile, rauque et sensuelle, en parfait accord avec son physique félin, qui constitue le principal atout de Lisa Marie Presley. Mais nul doute qu'en concert elle saura se mettre en valeur d'une façon encore plus satisfaisante.

Bref, un opus très prometteur qui marque la naissance d'une chanteuse hors du commun et qui devrait séduire même les plus sceptiques.

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