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Critique d'album

JPL


Retrospections Volume III


(31/03/2018 - Quadrifonic - Rock progressif - Genre : Rock)
Produit par

Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Aux tréfonds des tiroirs"
François, le 12/05/2025
( mots)

Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Louveton a pris l’habitude de replonger dans ses archives musicales afin de donner vie à des compositions oubliées, injustement négligées : il ponctue ainsi sa discographie soliste de ses "retrospections", qui permettent au public de patienter entre deux albums inédits. C’est ainsi qu’à peine une année après la sortie de l’excellent Le Livre Blanc (2017), une troisième collection voit le jour avec une pochette bien plus remarquable que celle des deux premiers volumes – un registre "neuvième art" qui évoque d’ailleurs davantage MMXIV (2014) et Le Livre Blanc (2017).


Pour mettre en musique ses pièces écrites entre 1992 et 2005, JPL s’est entouré d’un des musiciens du défunt (et regretté) Nemo, le batteur Jean-Baptiste Itier, seul poste que le multiinstrumentiste n’occupe pas sur cet opus.


Celui-ci commence sur une excellente ouverture instrumentale, le cinématographique "Un doigt sur la gâchette", sorte de western hindoustani au chorus superbe qui s’avère être une vraie démonstration de force de la part du guitariste, et une introduction parfaitement adaptée pour préparer le terrain au titre suivant, "Une étrange idée", une très bonne chanson rock sur le thème (classique chez JPL) de l’intolérance, non dénuée de variations progressives.


Les habitués du répertoire de JPL le savent, sa discographie solo et parfois, ses retrospections, sont aussi l’occasion de mettre en valeur un versant plus pop et plus proche de la chanson que dur rock progressif. Ici, nous relèverons surtout la soyeuse "Ma comète", le hard-rock français "Absent", aux élans progressifs originaux également présents sur "Mes heures sombres", une pièce de huit minutes entre chanson et envolées instrumentales mélancoliques. Du reste, "Des illusions" s’inscrit dans un registre Heavy-prog’ assez typique de JPL, avec des lignes de guitare toujours aussi bien trouvées (et même une petite originalité bluesy sur le chorus), de même que le mid-tempo "Sur les pentes glissantes de la folie", aux développements Metal-progressifs de belle facture. Éclectique, JPL regarde même vers le funk sur "Luvmoovs", à la basse slap et au chant rap (en anglais), et lorgne doublement vers les années 1980 sur "No Speed Limit" pour son introduction synthétique puis son style Heavy virtuose.


Cette nouvelle plongée dans les mémoires musicales de JPL apporte donc son lot de satisfaction, tout en ne laissant rien supposer du grand œuvre en train de se faire – une trilogie sur le destin de l’humanité brodée en notes progressives.


À écouter : "Un doigt sur la gâchette", "Une étrange idée", "Ma comète"

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